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Entretien des édifices fédéraux : l'enjeu rebondit aux Communes

Entretien des édifices fédéraux : l'enjeu rebondit aux Communes

Les députés fédéraux ont réagi, mardi à la période de questions à la Chambre de communes, au reportage de Radio-Canada sur la façon dont SNC-Lavalin attribuait ses contrats à des sous-traitants pour l'entretien des édifices fédéraux.

Depuis 2005, l'entreprise SNC-Lavalin détient le contrat pour 320 immeubles, dont la valeur atteint les 550 millions de dollars par année.

Des entrepreneurs en construction dénoncent le manque de transparence et le secret entourant l'attribution de contrats à des sous-traitants.

Mardi, l'opposition néo-démocrate a réclamé des explications à la ministre des Travaux publics, Rona Ambrose.

Le député néo-démocrate de Louis-Hébert, Denis Blanchette, a demandé « si les nouvelles règles d'approvisionnement vont s'appliquer aux sous-contrats ».

Il a également questionné directement la ministre Ambrose pour savoir si elle lancera « une vérification complète afin d'assurer que les contribuables en ont pour leur argent, autant dans la gestion des immeubles que dans l'attribution de sous-contrats. »

La ministre des Travaux publics a répondu sans citer une seule fois SNC-Lavalin, soulignant que l'objectif du gouvernement était d'avoir un service de qualité au plus bas coût possible pour les contribuables.

Rona Ambrose a rappelé qu'une vérification avait été réalisée en 2010 par la firme Price Waterhouse Cooper, que les recommandations avaient toutes été appliquées et qu'une surveillance plus serrée avait été instaurée.

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