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Mexique : le pouvoir et l'opposition signent un pacte de réforme et de croissance

Mexique : le pouvoir et l'opposition signent un pacte de réforme et de croissance

Le nouveau président mexicain, Enrique Peña Nieto, et les principaux leaders de l'opposition ont signé une entente, dimanche, pour améliorer la croissance économique, l'emploi et la compétitivité du Mexique.

Les dirigeants du Parti d'action nationale (conservateur) et du Parti démocratique révolutionnaire (gauche) se sont joints à M. Peña Nieto pour signer le « Pacte pour le Mexique ». Celui-ci comprend des mesures que le président a annoncées lors de son assermentation, y compris une réforme de l'éducation, du régime de retraite pour les personnes de 65 ans et plus, ainsi que des permis pour la création de deux nouvelles stations de télévision nationales.

Enrique Peña Nieto, qui est entré en fonction samedi à l'âge de 46 ans, a parlé d'un accord « historique ». Selon lui, le pays doit être transformé sans attendre.

La formation politique à laquelle appartient le président, le Parti institutionnel révolutionnaire (PRI), a dirigé le Mexique pendant 71 ans avant d'être exclue du pouvoir il y a 12 ans.

M. Peña Nieto s'est lui-même présenté comme le nouveau visage du PRI, qui avait précédemment régné grâce à des pots-de-vin et des élections truquées, promettant plutôt un gouvernement sans tache.

Certains opposants affirment toutefois que le parti n'a pas fait table rase et l'accuse d'avoir effectué des dépenses électorales supérieures à la limite permise et d'avoir acheté des votes pour remporter le dernier scrutin.

De violentes manifestations ont d'ailleurs perturbé l'assermentation présidentielle, des protestataires lançant des pierres et des pétards aux policiers qui ont riposté avec des gaz lacrymogènes.

Selon le maire de Mexico, Marcelo Ebrard, huit personnes ont été blessées, dont une grièvement, et 92 personnes ont été arrêtées dans le cadre de ces violences.

M. Ebrard a blâmé des groupes anarchistes pour des gestes de vandalisme et autres « actes barbares ».

Des vandales ont en effet fracassé les vitrines de commerces, de banques et d'un hôtel, en plus de mettre le feu à des meubles jetés dans la rue. Une institution bancaire du centre-ville, dont toutes les fenêtres ont été cassées, affichait les mots « Bienvenue Pena » sur sa façade.

Associated Press

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