Les syndiqués de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) ont déclenché une grève d'une demi-journée dimanche après-midi.
Les employés ont manifesté devant la Grande Bibliothèque à Montréal et devant l'Université Laval à Québec.
Leur contrat de travail est échu depuis 1 an et demi.
Représentés par le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), les employés dénoncent la lenteur des négociations avec l'employeur qu'ils accusent d'être de mauvaise foi.
« Au cours des derniers jours, le personnel syndiqué s'est prononcé en faveur de six nouvelles journées de grève générale à utiliser au moment jugé opportun », a indiqué Christian Daigle, vice-président du SFPQ.
Selon le syndicat, les discussions achoppent principalement sur les demandes salariales et les conditions de travail du personnel surnuméraire.
L'employeur a proposé des augmentations de salaire de 0,5 % pour les deux premières années et de 1 % pour la troisième année.
Les syndiqués, qui gagnent en moyenne 17 $ l'heure, réclament des augmentations d'au moins 1 % dès la première année. Selon eux, les hausses proposées ne respectent pas l'inflation ni les offres qui ont été faites à leurs collègues de la fonction publique.
L'employeur de son côté précise que la BAnQ a reçu le mandat du Conseil du Trésor du Québec de donner l'équivalent reçu dans la fonction publique pour la période 2010-2015 soit 6 %.
« Pour atteindre l'équité, BAnQ a déposé des offres pour 2012, 2013 et 2014 respectivement de 0,5 %, 0,5 % et 1 % », explique la porte-parole de la Grande bibliothèque Dominique Hétu qui ajoute « le syndicat réclame pour les trois dernières années des augmentations de 1 %, 1,75 % et 2 %, ce qui porterait l'augmentation totale à 8,75 %, c'est-à-dire 2,75 % de plus que dans l'ensemble de la fonction publique. »
Environ 200 syndiqués travaillent pour Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). De ce nombre, le centre d'archives situé au pavillon Casault de l'Université Laval compte une vingtaine d'employés.