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«Je respecte le pilote» - Vettel

«Je respecte le pilote» - Vettel

Deux jours après son troisième titre, Sebastian Vettel a rappelé tout le respect qu'il avait pour Fernando Alonso. Alonso le pilote.

Vettel a rencontré tous les employés de l'usine Red Bull à Milton Keynes, en Angleterre. Et micro en main, il a eu de bons mots pour son rival.

« Je le respecte comme pilote, car il se bat jusqu'au bout, a dit Vettel au personnel. C'est un des meilleurs pilotes que nous ayons en F1. »

Alonso s'est en effet battu jusqu'au bout, finissant 2e du Grand Prix du Brésil derrière Jenson Button (McLaren). Mais ça n'a pas suffi pour combler les 13 points qui le séparaient de Vettel, en tête du classement.

« Mais nous nous sommes aussi bien battus, a ajouté Vettel. Je ne veux pas dire lequel de nous deux s'est le mieux battu. Ce n'est pas ça l'important.

« Ce fut une longue saison, il y a eu beaucoup de courses, et à la fin, c'est celui qui a le plus de points qui gagne, a-t-il rappelé. Et je suis content que ce soit nous et pas lui. »

Tout de suite après sa victoire, Vettel a lancé à chaud que Red Bull avait réussi à ne pas se laisser distraire par de vilains jeux de coulisse (dirty tricks). Cette remarque le poursuit depuis deux jours, mais il ne veut pas aller plus loin.

« Quand des gens font vraiment tout ce qu'ils peuvent pour nous battre, nous n'y pouvons rien, a-t-il affirmé. Le plus important est de se concentrer sur ce qu'il y a à faire et de rester soi-même. Si vous ne le faites pas, vous risquez de vous éparpiller et vous perdez de l'énergie. »

Et Sebastian Vettel croit avoir bien géré la pression de se battre pour le titre.

« La pression est là, car tant de monde travaille pour notre équipe. Et en fonction de l'adversaire à battre, c'est souvent plus tendu à la fin de la saison, rappelle-t-il. Il y a aussi les rumeurs qui circulent et les petits gestes qui passent inaperçus. »

« Ce n'est donc pas facile de rester concentré. C'est même très dur, et je suis obligé d'y aller étape par étape. Du moins, j'essaie. Et c'est vrai que c'est plus dur de gagner quand vous avez déjà gagné, car la pression est plus forte.

« Donc, sans vouloir nous lancer des fleurs, je crois que nous avons dû faire deux ou trois choses correctement pour remporter notre troisième titre », a-t-il conclu, humblement.

La première chose étant d'avoir su modifier la RB8 en cours de saison pour pallier l'absence des échappements soufflés (de 2010) et la rendre aussi compétitive depuis le Grand Prix de Singapour. Chapeau au directeur technique Adrian Newey et aux ingénieurs à l'usine.

La deuxième étant d'avoir su remporter quatre courses d'affilée (Singapour, Japon, Corée et Inde) pour rattraper et doubler Fernando Alonso au classement. Chapeau à Sebastian Vettel et à l'équipe de course sur place.

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