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Démantèlement d'un réseau de trafic de personnes en provenance de l'Iran

Démantèlement d'un réseau de trafic de personnes en provenance de l'Iran

Un réseau d'immigration clandestine qui faisait passer des Iraniens vers l'Union européenne (UE) et le Canada a été démantelé avec l'arrestation lundi de 18 personnes en Espagne et en Grande-Bretagne.

L'office européen de police Europol a annoncé que « 11 suspects ont été arrêtés en Espagne et sept en Grande-Bretagne », précisant que le groupe était composé principalement d'Iraniens vivant en Espagne et dans d'autres pays de l'UE.

Une vingtaine d'autres suspects avaient été interpellés dans différents pays de l'UE au cours de l'enquête, ouverte en août 2011 par la Guardia Civil espagnole, a précisé la même source.

« Les immigrants illégaux étaient emmenés en Turquie en voiture et, après avoir passé la frontière grecque, le voyage continuait vers d'autres pays de l'espace Schengen », a ajouté Europol, précisant que les immigrants payaient jusqu'à 18 000 euros au réseau de passeurs.

« Les immigrants illégaux restaient dans des pays de transit jusqu'à ce que de faux papiers d'identité leur soient fournis afin qu'ils continuent vers leur destination finale, la plupart du temps la Grande-Bretagne et le Canada », a souligné la même source.

Les membres du réseau disposaient de « partenaires » dans de nombreux pays, a soutenu Europol. L'organisation avait en outre « une bonne connaissance des lois sur l'immigration et l'asile dans différents pays, ce qui lui permettait d'exploiter les points faibles des législations et d'abuser des formes légitimes d'immigration, comme les mariages ».

À Ottawa, le gouvernement de Stephen Harper a salué l'opération. « Nous remercions les hommes et les femmes d'Europol et des autres agences impliquées pour avoir démantelé ce réseau de trafic [d'êtres humains] », a déclaré la porte-parole du ministère de la Sécurité publique, Julie Carmichael.

« Le message de notre gouvernement à l'égard de ceux qui envisagent [de transiter par de tels réseaux] est clair : "Ne le faites pas" », a-t-elle souligné, notant « les risques énormes » associés.

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