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Une neuvième candidate se lance dans la course à la direction du PLC

Une neuvième candidate se lance dans la course à la direction du PLC

La députée de Vancouver, Joyce Murray, entre dans la course à la direction du Parti libéral du Canada en lançant un appel audacieux aux libéraux. Elle leur demande de coopérer avec les autres partis progressistes afin de s'assurer de la défaite des conservateurs de Stephen Harper lors de la prochaine élection.

La politicienne de 58 ans, qui a officiellement lancé sa campagne lundi, est la neuvième candidate à briguer la direction de la formation. Elle croit que les libéraux, les néo-démocrates et les verts devraient pouvoir se concerter pour choisir un seul candidat dans des circonscriptions où le vote s'annonce serré. Elle ne propose cependant pas de fusion avec ces formations.

Mme Murray, qui se présente comme une politicienne collaborationniste apportant à cette course une perspective unique, est la première candidate à proposer cette stratégie. Cette proposition pourrait la distinguer des autres candidats qui tentent de battre celui qui part favori, Justin Trudeau.

L'ancienne ministre provinciale de l'Environnement de la Colombie-Britannique se targue également d'être la seule candidate présentant une expérience au sein d'un gouvernement. Femme d'affaires prospère, cette Canadienne d'origine sud-africaine a cofondé une entreprise de reforestation active dans cinq pays.

Elle prône certaines idées controversées, même au sein de son parti, comme la légalisation de la marijuana et l'instauration d'une taxe sur le carbone. C'est cependant sa proposition de collaboration avec des formations adverses qui risque de susciter la plus grande opposition.

Elle voit dans cette stratégie, qui ne serait valable que pour 2015, une façon de chasser Stephen Harper du pouvoir pour ensuite réformer le système électoral, qui est, selon elle, « brisé ». Notre système électoral doit être davantage représentatif du vote populaire, fait-elle valoir.

Huit candidats en lice

Jusqu'ici, sept autres personnes se sont portées candidates. Cependant, seuls deux d'entre eux se sont officiellement enregistrés comme candidats et se sont acquittés du premier versement de 25 000 $, soit Justin Trudeau et Deborah Coyne.

Justin Trudeau : ancien enseignant et député de Papineau depuis 2008, le fils de l'ancien premier ministre Pierre Elliott Trudeau est le candidat-vedette de la course à la direction, malgré son expérience limitée en politique.

Deborah Coyne : avocate, auteure, professeure d'université et constitutionnaliste torontoise, elle a été candidate du PLC à l'élection fédérale de 2006 dans la circonscription de Toronto-Danforth. Elle est la mère de Sarah Elisabeth Trudeau, la demi-soeur de Justin Trudeau.

Martha Hall Findlay : élue députée fédérale de Toronto-Willowdale, en Ontario, en 2008, elle a perdu son siège en 2011. L'avocate et femme d'affaires avait déjà tenté sa chance lors de la course à la direction de 2006.

David Bertschi : militant de longue date, il a représenté les couleurs du PLC dans la circonscription d'Ottawa-Orléans lors des élections de 2011. Il est arrivé en deuxième place, derrière le conservateur Royal Galipeau. Issu du secteur privé, il pratique le droit depuis 1985.

Jonathan Mousley : originaire de Kingston, il est présentement en congé du poste qu'il occupe au ministère des Finances de l'Ontario comme économiste principal au Bureau du budget et du Conseil du Trésor.

Alex Burton : président de l'association libérale dans la circonscription de Vancouver-Kingsway, en Colombie-Britannique.

David Merner : résident de Victoria ayant récemment démissionné de son poste de président de l'aile britanno-colombienne du parti.

Karen McCrimmon : lieutenante-colonelle à la retraite des Forces canadiennes, elle a été candidate libérale à l'élection fédérale de 2011 dans la circonscription de Carleton-Mississippi Mills.

Le député montréalais Marc Garneau doit à son tour sauter dans l'arène mercredi, suivi le lendemain par l'avocat torontois George Takach.

L'économiste du gouvernement ontarien Jonathan Mousley a indiqué qu'il ne se porterait candidat que s'il peut recueillir les 75 000 $ nécessaire à valider sa candidature auprès du Parti libéral.

Le prochain chef libéral sera élu en avril 2013.

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