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Une journée pour faire cesser la violence faite aux femmes

Une journée pour faire cesser la violence faite aux femmes

La Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes a lieu dimanche.

Au Canada, cette journée marque le début d'une série de 16 jours d'activisme qui culminera avec la Journée internationale des droits de la personne, le 10 décembre prochain.

Au Québec, la Fédération des femmes du Québec et d'autres organisations lancent aussi des journées de sensibilisation, avec cette fois comme destination le 6 décembre, jour anniversaire de la tuerie de l'École polytechnique et Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes au Canada.

Les maisons d'hébergement destinées aux femmes victimes de violence sont de plus en plus achalandées. Les campagnes de prévention sur le sujet ne seraient pas étrangères à ce phénomène, selon la directrice de la Maison d'hébergement La Dauphinelle, située à Montréal, qui a dû refuser 700 femmes l'an dernier pour manque de place.

« Moi je pense que c'est une bonne nouvelle, entre guillemets. C'est le résultat de toutes les campagnes de prévention qui sont faites depuis plusieurs années. C'est le résultat d'un discours qui dit « non » à la violence faite aux gemmes, à la violence dans un contexte conjugal », estime Sabrina Lemeltier.

Selon l'ONU, la violence envers les gemmes est l'atteinte aux droits de la personne la plus courante au monde. Seulement au Québec, 11 femmes ont été tuées par leur conjoint l'an dernier. La police de Montréal reçoit chaque année environ 15 000 appels de femmes en détresse.

Avec un reportage de René Saint-Louis

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