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Le maire de Saguenay en Cour d'appel à Québec

Le maire de Saguenay en Cour d'appel à Québec

Le maire de Saguenay sera en Cour d'appel aujourd'hui à Québec dans l'espoir de renverser une décision antérieure lui interdisant de réciter la prière avant la séance du conseil municipal.

Jean Tremblay veut faire casser par la Cour d'appel un jugement rendu par le Tribunal des droits de la personne, à la suite d'une plainte du citoyen Alain Simoneau. La décision a forcé le maire Tremblay à ne plus réciter la prière et à retirer le crucifix et la statue du Sacré-Coeur dans l'enceinte du conseil, ordonnance qu'il a choisi de ne pas respecter.

En février 2011, la Commission des droits de la personne de la jeunesse a statué que Saguenay avait porté atteinte de façon discriminatoire au droit d'Alain Simoneau à la liberté de conscience et de religion.

L'avocate du maire, Me Isabelle Racine, fait valoir dans sa défense que l'interdiction de la prière risque de menacer d'autres institutions ou traditions, comme l'hymne national, les assermentations, la monnaie, les monuments ou les congés fériés, qui sont souvent reliés aux fêtes religieuses.

Elle a auparavant fait valoir qu'en Ontario, le tribunal a plutôt autorisé la récitation de la prière, contredisant en cela des jugements au Québec.

De son côté, le Mouvement laïque québécois, qui s'oppose à la récitation de la prière au conseil municipal, reproche au maire Tremblay de vouloir faire de Saguenay une municipalité confessionnelle, comme les commissions scolaires catholiques et protestantes d'il y a quelques années.

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