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Égypte : le pouvoir judiciaire critique le président

Égypte : le pouvoir judiciaire critique le président

La tension monte en Égypte après que le président Mohamed Morsi se soit octroyé de nouveaux pouvoirs jeudi dernier. Ces pouvoirs, qui le mettent à l'abri de la justice, ont été dénoncés par le Conseil suprême de la justice comme « une attaque sans précédent contre l'indépendance du pouvoir judiciaire et ses jugements ».

Dans un communiqué publié samedi par l'agence de presse égyptienne MENA, le Conseil supérieur de la magistrature regrette les intentions du président Morsi formulées jeudi. Le Conseil a tenu une réunion d'urgence samedi.

Les juges d'Alexandrie, la deuxième ville du pays, ont par ailleurs annoncé une grève ouverte. Ils ont annoncé samedi la suspension du travail dans tous les tribunaux et les bureaux du procureur de leurs provinces jusqu'à la fin de la crise.

De violentes manifestations ont eu lieu vendredi contre le président Morsi, que l'opposition surnomme le « nouveau pharaon ».

Des partis politiques de toutes allégeances ont d'ailleurs appelé leurs sympathisants à défiler au Caire, mardi.

Mohamed Morsi, qui disposait déjà du pouvoir exécutif et législatif, a expliqué que les nouveaux pouvoirs qu'il s'est octroyés lui permettraient d'accélérer les réformes démocratiques.

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