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Sécurité à l'ambassade de Moscou : Baird dit ne jamais avoir été informé

Sécurité à l'ambassade de Moscou : Baird dit ne jamais avoir été informé

Une note interne rédigée par un haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères mettant en garde contre une sécurité déficiente à l'ambassade du Canada à Moscou n'aurait jamais été remise au ministre John Baird, s'est défendu ce dernier mercredi.

En réponse à des questions de l'opposition officielle, M. Baird a soutenu qu'aucune note à ce sujet n'avait été envoyée à son bureau.

La Presse Canadienne a publié en exclusivité le contenu de cette note adressée au ministre des Affaires étrangères, sur laquelle il était indiqué « non classifié ».

La note soutenait que l'enceinte diplomatique à Moscou était vulnérable à une attaque terroriste et aux regards indiscrets d'espions étrangers.

Une copie de la note de service révèle que les travaux de construction d'une nouvelle ambassade sont au point mort, ce qui explique pourquoi les diplomates ne déménageront pas dans un bâtiment plus sécuritaire avant au moins janvier 2016. Le déménagement était prévu pour le mois de juillet dernier.

En réponse à la publication de cette histoire, M. Baird a demandé aux responsables de son ministère de demander à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) de mener une enquête sur la fuite de la note.

Aux Communes mercredi, la députée néo-démocrate Ève Péclet a demandé au ministre Baird s'il était au courant de la situation et si oui, pourquoi il n'a rien fait, soulignant que d'appeler la GRC n'était pas une solution.

C'est alors que M. Baird a répondu qu'« aucun mémo n'avait été envoyé à son bureau à ce sujet ».

Le porte-parole du NPD en matière d'affaires étrangères, Paul Dewar, a poursuivi, demandant à M. Baird si la priorité de son gouvernement était de protéger les diplomates contre les fuites ou d'éviter la transparence.

M. Baird a évité la question, reprochant à M. Dewar ses critiques sur la fermeture de l'ambassade canadienne en Iran.

La note a été rendue publique après les fermetures des ambassades canadiennes en Syrie et en Iran, que le gouvernement a justifiées par le besoin de protéger les diplomates canadiens.

En entrevue, M. Dewar a dénoncé le fait que la note ne s'était pas rendue jusqu'à M. Baird, soulignant l'importance de la Russie.

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