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Le Soudan dit avoir déjoué un complot contre la sécurité du pays

Le Soudan dit avoir déjoué un complot contre la sécurité du pays

Les services de renseignement soudanais ont indiqué jeudi avoir déjoué « un complot » contre la sécurité du pays et avoir arrêté plusieurs personnalités issues « de l'armée et de la société civile », sans révéler leur identité.

« Ce complot est dirigé par des responsables de partis d'opposition, [...] qui avait pour but de provoquer des troubles de l'ordre public », a déclaré le Centre des médias du pays, qui est proche de l'appareil de sécurité.

Un témoin a affirmé avoir vu des chars et des blindés transportant des militaires et de l'équipement vers 23 h GMT sur l'avenue Obeid Khatim, dans la capitale Khartoum.

Cette avenue est un grand axe reliant les aéroports militaire et civil de Khartoum aux bâtiments du gouvernement dans le centre-ville.

Selon l'agence Reuters, la situation semblait toutefois normale au ministère de la Défense et au siège des services de renseignement.

L'opposition au président Omar Hassan al Bachir, qui dirige le Soudan depuis un coup d'État mené en 1989, a appelé à plusieurs manifestations à la suite d'une crise économique liée à l'indépendance du Soudan du Sud en juillet 2011, mais reste presque inexistante.

Le Soudan a perdu une bonne partie des réserves de pétrole brut à la suite de la sécession du Soudan du Sud, proclamée après des décennies de conflits entre les deux entités politiques. Le Soudan du Sud a en effet hérité des trois quarts des ressources.

Le Soudan et le Soudan du Sud sont parvenus à un accord fin septembre sur la sécurité à leur frontière commune, permettant une éventuelle reprise de l'acheminement du pétrole du Soudan du Sud vers le Soudan, qui détient les infrastructures pour l'exportation.

Les pays se sont entendus sur la création d'une zone tampon démilitarisée de 10 km le long de la frontière afin d'éviter toute reprise des affrontements.

Malgré cette entente, d'autres litiges demeurent, notamment sur le bornage de la frontière entre les deux pays, qui s'étend sur 1800 km. De plus, certaines zones riches en pétrole sont encore revendiquées par les deux parties, notamment la région d'Abyei.

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