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Club Vacances Toutes Saisons : le témoignage d'un client qui a porté plainte

Club Vacances Toutes Saisons : le témoignage d'un client qui a porté plainte

Un autre client qui a porté plainte contre Club Vacances Toutes Saisons de Beaupré a contacté Radio-Canada après avoir signé un contrat de vacances à temps partagé de plus de 10 000 $.

Dans un reportage de l'émission La Facture, Radio-Canada révélait lundi qu'une quarantaine de plaintes ont été déposées à l'Office de la protection du consommateur (OPC) contre Club Vacances Toutes Saisons et la compagnie de marketing Navillus pour vente sous pression.

Jeannot Gasse, un résident de Rouyn, a signé son contrat au début du mois d'octobre. Il s'était rendu à l'entreprise de Beaupré après avoir gagné un crédit voyage de 1500 $. C'est sur place qu'on lui a offert un contrat de vacances à temps partagé à prendre ou à laisser le soir même, sans quoi la promotion n'était plus en vigueur.

« On payait 10 760 $, mais c'était pour (un contrat de) 39 ans. Ça nous donnait 6 semaines de vacances (par année) et 50 000 points pour payer les billets d'avion », explique M. Gasse, qui pensait ainsi pouvoir payer des vacances à toute sa famille.

Le lendemain, il s'aperçoit que les billets d'avion ne sont pas entièrement couverts. M. Gasse a tenté de faire annuler le contrat sans succès.

Il estime avoir été victime de fausse représentation. « Elle (l'employée de Navillus) nous faisait signer ça vite, vite. Elle nous parlait en même temps », raconte-t-il.

Il a porté plainte à l'OPC et à la Sûreté du Québec, qui confirme analyser en ce moment des informations dans le dossier.

Les mises en garde de l'OPC

L'OPC rappelle qu'il est essentiel de lire un contrat du début à la fin avant de le signer. « À partir du moment où on a mis notre nom sous le contrat à la dernière page en même temps que le commerçant, ou après, on doit respecter son entente. Il n'y a aucune obligation qui est faite à l'entreprise à ce moment-là d'accepter de mettre fin à ce contrat », rappelle Jean-Jacques Préaux, porte-parole de l'OPC.

L'enquête de La Facture diffusée lundi révélait toutefois que l'OPC a déjà exigé que les consommateurs aient le droit d'annuler leur contrat dans un délai de cinq jours après sa signature avant de se rétracter.

L'OPC a récemment émis une mise en garde sur les stratégies de vente de vacances à temps partagé pour rappeler aux consommateurs de bien réfléchir avant de signer un contrat qui les engagent souvent pour de nombreuses années.

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