Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Aluminerie de Bécancour : rejet de l'offre patronale

Aluminerie de Bécancour : rejet de l'offre patronale

Les syndiqués de l'Aluminerie de Bécancour ont rejeté mercredi l'offre patronale.

Les trois unités syndicales ont voté contre la plus récente offre globale de la direction, Alcoa et Rio Tinto Alcan, lors de deux assemblées.

La plus importante section syndicale (873 membres) a voté un mandat de grève dans une forte proportion de 90,6 %. Tous les employés ont aussi accordé un mandat de grève à leurs représentants syndicaux.

Selon le Syndicat des Métallos, l'offre de la direction ne répond pas aux attentes des travailleurs et demande trop de concessions. Le syndicat refuse toutefois de dévoiler le contenu du document.

« En 2009, nous avions accepté de faire des concessions, c'était en plein pendant la crise. Maintenant, la crise est passée et on s'attendait à un retour d'ascenseur. L'aluminium est un secteur d'avenir où la demande devrait être au rendez-vous pendant les prochaines années. L'employeur ne tient pas compte des efforts qui ont été faits et ne répond pas aux principales revendications des travailleurs. », fait valoir le président de la section locale 9700, Clément Masse.

Le syndicat se dit prêt à reprendre les négociations rapidement et dit souhaiter en arriver à une entente.

Les représentants syndicaux prévoient demander une reprise des discussions en présence d'une conciliatrice.

Le taux de participation aux assemblées était de 96 %. Le mandat de grève peut être exercé au moment jugé opportun, à partir de jeudi.

Il y a 920 employés syndiqués à l'Aluminerie de Bécancour.

Rappel

La convention collective vient à échéance jeudi.

Les négociations avaient repris la fin de semaine dernière entre le syndicat et la direction.

Selon la direction d'ABI, l'offre déposée par l'employeur la semaine dernière englobait les clauses salariales et normatives.

La direction affirmait souhaiter en arriver à une entente satisfaisante pour les deux parties.

La compagnie affirme que l'un des défis qui se posent est de s'assurer que l'usine demeure concurrentielle, en tenant compte du fait que dans trois ans, ses coûts annuels d'alimentation en électricité augmenteront de 100 millions de dollars par année.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.