Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Nuit mouvementée à Gaza

Nuit mouvementée à Gaza

La nuit de jeudi à vendredi a été fort mouvementée dans la bande de Gaza. Trois Palestiniens auraient perdu la vie à Beit Hanoun et l'armée israélienne aurait mené 130 raids pendant la nuit sur différentes cibles, dont Gaza.

Ces attaques surviennent quelques heures après le lancement, par le Hamas, le parti islamique qui contrôle la bande de Gaza, de deux missiles sur l'agglomération de la ville de Tel-Aviv.

L'armée a indiqué, par voie de communiqué, avoir notamment attaqué des sites souterrains de lancement de roquettes, des lieux qui ont été identifiés à l'aide de renseignements récoltés depuis plusieurs mois. Un porte-parole du ministre israélien de la Défense a aussi indiqué que des dizaines de frappes ont notamment eu lieu tôt vendredi matin à Gaza. Des journalistes présents ont confirmé cette information.

Jeudi, un porte-parole des services médicaux d'urgence du Hamas a déclaré que des attaques israéliennes avaient coûté la vie à trois personnes à Beit Hanoun, en plus d'en blesser douze autres.

L'attaque de Tel-Aviv, qui a été revendiquée par le Hamas et le Djihad islamique, était la première à viser la capitale économique d'Israël depuis 1991.

L'intensification des affrontements entre le Hamas et l'armée israélienne a fait plus de 21 morts depuis mercredi. Jeudi, le ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak, a approuvé le rappel de milliers de réservistes, qui pourraient être mobilisés en tout temps. Plusieurs observateurs croient que cette décision laisse craindre une importante offensive terrestre israélienne contre la bande de Gaza.

Le premier ministre Benyamin Nétanyahou avait déjà indiqué que toute violence du côté palestinien ne resterait pas sans riposte, après une première flambée de violence, samedi.

Diplomatie

Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, se rendra en Égypte et en Israël, la semaine prochaine, afin de participer à l'élaboration possible d'une trêve dans les violences. Les responsables qui ont livré cette information n'ont pas donné plus de détails sur les circonstances de la visite.

Le premier ministre égyptien, Hicham Kandil, avait déjà fait savoir qu'il visitera la bande de Gaza vendredi, pour afficher le soutien de son gouvernement avec le Hamas. Il devrait aussi examiner les possibilités d'organiser un cessez-le-feu.

Aux États-Unis, le conseiller adjoint pour la Sécurité nationale, Bon Rhodes, a indiqué en conférence de presse que tous les pays qui ont de l'influence sur le Hamas devaient en user pour convaincre le parti islamiste de cesser les attaques. En entrevue à Voice of America, le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, a déclaré comprendre les raisons d'Israël pour justifier les attaques, mais espérer que les ripostes ne soient pas meurtrières.

Si l'ampleur des bombardements israéliens n'a pas encore atteint le niveau vécu lors de la dernière invasion dans la bande de Gaza, en 2008, Israël n'écarte pas la possibilité de procéder à une attaque au sol.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.