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Le marché de l'habitation se maintient tant bien que mal

Le marché de l'habitation se maintient tant bien que mal

« Un atterrissage en douceur », telle est la description que fait la Banque Scotia du marché de la vente et de la revente de maisons au Canada, en octobre. Comparativement au mois de septembre, de même qu'au mois d'octobre 2011, les ventes se sont généralement maintenues, de même que les prix des maisons.

En vertu de données recensées par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'activité a connu une hausse dans près de la moitié des marchés locaux, comparativement à septembre, y compris dans les régions métropolitaines de Toronto et de Vancouver. Les ventes étaient aussi en hausse à Calgary.

Le marché s'est montré plus frileux cet automne qu'au printemps, les ventes ayant connu une baisse de 10 %. Cependant, dans une perspective de dix ans, la Scotia conclut que le marché a obéi sensiblement aux mêmes fluctuations cet automne.

Au total, 402 322 maisons ont changé de main par l'entremise des systèmes MLS canadiens au cours des dix premiers mois de 2012. Cela représente une hausse de 0,8 % par rapport aux résultats répertoriés durant la même période l'année dernière.

Au pays, le prix moyen réel des maisons vendues en octobre 2012 se situait à 361 516 $. Cela correspond à une augmentation de 80 $, ou 0,02 %, comparativement au prix moyen national recensé en octobre 2011.

La croissance annuelle des prix demeure particulièrement vigoureuse à l'échelon des maisons unifamiliales à un étage (+5,3 %) et des maisons unifamiliales à deux étages (+4,5 %). Le prix des maisons en rangée et des appartements continue de faire l'objet de gains modestes avec une hausse de 1,2 % et de 1,5 %, respectivement.

Un vent de modération

Le ralentissement noté sur le marché de la vente et de la revente de maisons est semblable à celui observé sur le marché du travail. L'incertitude des travailleurs de même que les avertissements répétés des législateurs en faveur d'une réduction de la dette des ménages expliquent en partie cette tendance. La Banque Scotia rappelle aussi que l'augmentation du prix des maisons et le resserrement de la réglementation entourant l'assurance hypothécaire rendent la tâche plus difficile aux acheteurs, notamment les premiers acheteurs.

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