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Déficit des caisses de retraite à Québec: fin des dicusssions communes disent les syndicats

Déficit des caisses de retraite à Québec: fin des dicusssions communes disent les syndicats

La troisième rencontre entre le maire Labeaume et les syndicats a pris fin jeudi sur une note discordante. Les syndicats veulent désormais discuter séparément de leurs régimes de retraite, mais le maire pour qui le déficit du fonds de retraite constitue une priorité veut voir les syndicats réunis pour une autre rencontre.

Cinq des six syndicats de la ville, les cols blancs, les policiers, les pompiers, les professionnels et celui du personnel de direction ont affirmé d'une seule voix après leur rencontre de jeudi qu'ils ne souhaitaient pas tenir une quatrième séance de discussion avec le maire Régis Labeaume.

Pour Linda Bélanger, vice-présidente du syndicat des fonctionnaires municipaux de Québec, les sujets qui devaient être discutés de façon commune l'on été lors de ces trois rencontres. « On a atteint la croisée des chemins, c'est clair là, on est rendu à un point où le reste se passe aux tables de négociations », affirme-t-elle.

Cependant, le maire Labeaume n'en démord pas. Il veut convaincre les syndicats qui représentent quelque 4000 employés municipaux de tenir une quatrième rencontre avant Noël pour discuter collectivement du fonds de retraite.

Le maire est convaincu que certains points, comme l'âge de la retraite, peuvent faire l'objet d'une discussion commune. Le maire veut faire parvenir une lettre aux syndicats pour les convaincre de l'importance de tenir cette quatrième rencontre.

Les absents

Le président de la Fraternité des policiers, Bernard Lerhe, était absent des discussions. Le maire Labeaume, qui a critiqué récemment les propos « alarmistes » tenus par M. Lerhe au sujet des compressions dans les effectifs policiers, a réagi à son absence. « Je pense qu'il [Bernard Lerhe] a pris une bonne décision de ne pas être là, parce qu'il est dans un drôle d'état d'esprit et ça va être moins lourd ce matin. Je ne sais pas, on a de la misère à le suivre », a déclaré le maire.

Pour ce qui est du syndicat des cols bleus, il a toujours refusé de participer aux trois rencontres proposées par le maire Labeaume.

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