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Le gouvernement Marois accusé de vouloir geler les droits de scolarité pour deux ans

Le gouvernement Marois accusé de vouloir geler les droits de scolarité pour deux ans

Le Parti libéral accuse le gouvernement péquiste de Pauline Marois d'avoir déjà décidé de geler les droits de scolarité pour les années 2012-2013 et 2013-2014, avant même la tenue du sommet sur l'éducation promis par le gouvernement Marois.

Le député libéral de Laurier-Dorion, Gerry Sklavounos, a déposé à l'Assemblée nationale une lettre que le ministre de l'Enseignement supérieur, Pierre Duchesne, a envoyée au président du Conseil supérieur de l'Éducation le 5 octobre.

Selon le député Sklavounos, le ministre Duchesne y annonce son intention de recommander un gel des droits de scolarité de base au niveau de ceux exigés en 2011-2012, soit 2167,80 $ pour l'année scolaire en cours et la suivante.

Le chef libéral par intérim Jean-Marc Fournier a soutenu qu'un gel de deux ans des droits de scolarité coûterait 120 millions de dollars au Trésor public. Il soutient que le PQ a « décidé de laisser sa marque comme le gouvernement de la dépense ».

Le ministre Duchesne assure que sa décision n'est pas encore prise à ce sujet.

« D'après ce que je crois, c'est la lettre adressée au Conseil supérieur pour les étudiants étrangers, si je ne m'abuse, qui concerne des ajustements. Ce n'est pas l'ensemble du régime », a-t-il déclaré à l'Assemblée nationale.

« Nous allons préserver l'espace de dialogue avant le sommet, et on va s'assurer que la question des droits de scolarité puisse être discutée avant, pendant le sommet, et les décisions se prendront après. On consulte les gens », a-t-il ajouté.

La première ministre Pauline Marois a également affirmé que « toutes les hypothèses seront sur la table ».

Son gouvernement, assure-t-elle, discutera « franchement avec tous les interlocuteurs du monde de l'éducation », qu'il s'agisse des étudiants ou des responsables des cégeps et des universités.

« Toutes les questions seront abordées, qu'il s'agisse des frais de scolarité, [...] de l'aide financière aux études, [...] du financement des universités, [...] des sources financières nécessaires pour soutenir l'éducation », a ajouté Mme Marois.

Vers le sommet

Le gouvernement Marois a par ailleurs annoncé qu'il lancera jeudi les travaux qui mèneront au Sommet sur l'enseignement. La première ministre Pauline Marois, le ministre de l'Éducation supérieure et l'adjoint parlementaire à la première ministre Léo Bureau-Blouin procéderont au dévoilement de la « démarche participative ».

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