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La Suisse face à l'après-conflit

La Suisse face à l'après-conflit

Le sprint de négociations entre joueurs et propriétaires de la Ligue nationale a trouvé écho en Suisse, où les dirigeants d'équipes se préparent au départ éventuel des vedettes embauchées depuis le début du lock-out.

La Suisse est devenue une terre d'exil pour une vingtaine de joueurs de la LNH. Selon ce que rapporte le quotidien Le Matin, les effets rattachés à une résolution du conflit dans la LNH se font déjà sentir.

À titre d'exemple, on mentionne le club de Sierre, où Jacques Lemaire a fait ses premiers pas à titre d'entraîneur en 1979. Cette formation avait apparemment engagé des pourparlers avec un attaquant d'une équipe de la LNH basée au Canada. Les discussions ont été interrompues mercredi matin.

Serge Pelletier, entraîneur de l'équipe d'Ambri, la seule à ne pas compter un professionnel de la LNH, dit que le téléphone a cessé de sonner.

« Il y a une semaine, nous étions assaillis par les demandes d'agents désireux de placer leurs gars, raconte-t-il. Depuis 24 heures, ces mêmes personnes nous demandent de faire preuve de patience. Oui, on sent que quelque chose est en train de se passer. »

Pendant ce temps, du côté de Fribourg, la direction des Dragons vit dans le doute pour ce qui est de la présence éventuelle de David Desharhais, du Canadien de Montréal.

Le directeur général Raphael Berger attend l'arrivée de Desharnais vendredi. Mais, comme l'indique le patron des Dragons, advenant une reprise des activités dans la LNH le 1er décembre, le séjour du petit attaquant du Tricolore pourrait être de courte durée.

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