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La Ville de Québec en voie de devenir un modèle de gestion de l'eau

La Ville de Québec en voie de devenir un modèle de gestion de l'eau

La Ville de Québec souhaite devenir un modèle international en matière de gestion de l'eau potable. Une première évaluation de sa gestion de l'eau a permis de lui attribuer une note de A+.

Cette évaluation a été faite dans le cadre d'un projet-pilote entrepris en 2011 par l'Institut international de l'aquaresponsabilité municipale (IIAM), un organisme nouvellement créé.

L'administration municipale doit toutefois améliorer certains points dans sa gestion de l'eau. Elle est notamment tenue de se doter d'infrastructures adéquates pour répondre aux changements climatiques, et doit veiller à protéger la ressource en sensibilisant encore plus les citoyens.

La Ville doit aussi continuer à se densifier si elle veut éviter d'investir, dans le futur, dans la construction de nouvelles stations d'épuration des eaux usées.

Selon le vice-président du comité exécutif de la Ville de Québec, François Picard, une meilleure utilisation de l'eau peut engendrer des économies importantes pour la Ville. Les fuites d'eau potable touchent 22 % du réseau d'aqueduc à Québec et la Ville souhaiterait réduire ce taux de 10 %.

M. Picard explique, par exemple, que s'il y a moins de fuites dans le réseau d'aqueduc, moins d'investissements sont nécessaires pour fournir de l'eau dans les secteurs de Lac-Saint-Charles et de Val-Bélair. « Tout ça mis ensemble, c'est des économies colossales pour les citoyens de la ville de Québec et ça, on ne s'en rend pas compte actuellement », dit-il.

Un modèle à l'échelle internationale

La Ville de Québec veut devenir un modèle d'aquaresponsabilité à l'échelle internationale. Elle a investi 100 000 $ pour participer à ce projet-pilote de l'IIAM, qui se donne pour mission d'encourager les villes à mieux gérer l'utilisation qu'elles font de l'eau.

L'aquaresponsabilité est en quelque sorte une cote attribuée selon une grille d'évaluation qui a été préparée par l'Université Laval et l'Institut national de la recherche scientifique (INRS).

D'autres villes ailleurs dans le monde, notamment en Europe, pourraient se soumettre à cette évaluation de leur aquaresponsabilité. La Ville de Québec deviendrait alors la première ville aquaresponsable à l'échelle mondiale.

Sur le site Internet de la Ville de Québec, l'aquaresponsabilité est définie comme « un concept qui englobe toutes les actions qu'une ville devrait entreprendre pour assurer une saine gestion de ses ressources en eau ».

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