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Obama et Romney dans le dernier droit

Obama et Romney dans le dernier droit

Les deux candidats à l'élection présidentielle américaine demeurent au coude à coude à quatre jours du scrutin. Ils tenteront de profiter des derniers événements de l'actualité pour aller chercher l'appui des indécis.

Le candidat républicain Mitt Romney tentera de profiter de l'augmentation du taux de chômage d'un dixième de point de pourcentage (7,9 %), annoncée vendredi, selon le spécialiste de la politique américaine, Guillaume Lavoie. Il continuera de marteler que l'économie est au point mort et il en imputera la responsabilité à son adversaire, Barack Obama, explique M. Lavoie. M. Romney prétendra qu'il est le candidat qui détient les solutions pour relancer l'économie américaine.

La légère augmentation du taux de chômage peut aussi être une bonne nouvelle pour le président sortant. Le taux de chômage demeure sous la barre psychologique de 8 % et M. Obama insistera sur la création d'emplois du dernier mois.

Appuis provenant de la droite

De plus, M. Obama a reçu des appuis de taille au cours des derniers jours. Le gouverneur républicain du New Jersey Chris Christie a salué sa gestion de la tempête Sandy. Le maire de New York, Michael Bloomberg, a également appuyé M. Obama. Cet ancien républicain devenu indépendant est connu partout au pays et il critique les deux partis. Il se situe au-dessus des allégeances traditionnelles. « Il critique les démocrates et les républicains », explique M. Lavoie. « Il l'avait fait lors de la tuerie [d'Aurora]. Les deux parties ne font rien sur les armes à feu aux États-Unis [avait-il dit]. »

M. Lavoie estime que l'appui de M. Bloomberg pourrait avoir un impact sur les indécis. Il soutient par ailleurs que M. Bloomberg n'est pas emballé par la candidature d'Obama, mais qu'il craint davantage celle de Romney. Le maire de New York reproche à se dernier ses voltes face sur des enjeux majeurs comme l'assurance maladie. Cette critique de M. Bloomberg pourrait causer du tort à M. Romney, selon M. Lavoie.

L'appui à Barack Obama du magazine The Economist est également une mauvaise nouvelle pour M. Romney qui se présente comme le candidat de l'économie. « C'est mauvais pour Mitt Romney plus que bon pour Barack Obama parce que Mitt Romney c'est supposément ce candidat de l'économie, de l'emploi, de la reprise », poursuit M. Lavoie.

Malgré tout, M. Lavoie estime que l'élection sera très serrée et que les deux candidats peuvent encore l'emporter. Il croit que l'élection se jouera dans quelques États comme la Floride, la Virginie et l'Ohio. Il ajoute le Nevada et le Colorado dans l'Ouest, l'Iowa, le Wisconsin et le New Hampshire détermineront l'issue de l'élection.

M. Lavoie souligne que les partis demeurent au coude à coude jusque dans leur organisation respective. Il précise que la « machine » démocrate est mieux huilée alors que l'enthousiasme des électeurs républicains est plus forte.

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