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Pascual Perez, un ancien lanceur des Expos de Montréal, assassiné en République Dominicaine

Pascual Perez assassiné
Agence QMI

Le flamboyant ex-lanceur des Expos de Montréal Pascual Perez a été assassiné dans la nuit de mercredi à jeudi dans sa résidence située dans le sud de la République dominicaine, ont confirmé les autorités policières de ce pays.

Le motif du crime n'est pas connu, mais les médias dominicains rapportent que la police fouille le domicile de Perez, à la recherche d'indices et d'argent. Les premières informations veulent que Perez ait reçu la veille son chèque de pension mensuel du baseball majeur, ce qui aurait constitué la principale motivation des voleurs.

Pascual Perez était âgé de 55 ans. « Son état de santé était précaire depuis quelques années. Il a passé beaucoup de temps à l'hôpital pour y recevoir des soins », soutient Arturo Pena, un Montréalais qui agit à titre de recruteur des Diamondbacks de l'Arizona en République dominicaine.

Dès qu'il a appris la nouvelle, Pena a communiqué avec Junior Noboa (un autre ancien joueur des Expos) qui avait gardé le contact avec Pascual Perez. Noboa a aussitôt mis le cap sur Nigua afin d'aller réconforter la famille du défunt.

Perez a évolué dans le baseball majeur pendant 11 saisons, de 1980 à 1991. Il a compilé une fiche de 67-68 et une moyenne de points mérités de 3,44. Il a porté l'uniforme montréalais de 1987 à 1989. À Montréal, son style spectaculaire l'a rapidement propulsé au rang des favoris de la foule.

Droitier, Perez surveillait parfois les coureurs au premier coussin en se penchant et en regardant entre ses jambes. Et il aimait déjouer les frappeurs avec sa Pascual Ball, un tir flottant dont la vélocité ne dépassait pas 60 mph (96 km/h).

À l'extérieur du terrain, Perez était reconnu comme un incorrigible fêtard. Il a notamment éprouvé des problèmes de consommation de cocaïne. La direction des Expos essayait de l'encadrer, tant bien que mal, afin qu'il demeure productif sur le terrain. Son frère, Carlos Perez, a aussi porté l'uniforme montréalais. Ce dernier était aussi reconnu pour sa vie mouvementée à l'extérieur du terrain.

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