Les bombardements et les combats ont repris en Syrie, samedi, tandis que chaque camp fait porter à l'autre la responsabilité de la rupture de la trêve.
Depuis le début de cette « pause », vendredi, les violences ont fait au moins 175 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Les rebelles et l'armée fidèle au président Bachar Al-Assad avaient accepté de poser les armes pendant les célébrations de l'Aïd el-Adha, la plus importante fête de la religion musulmane, à la demande de l'émissaire spécial des Nations Unies en Syrie, Lakhdar Brahimi. Les deux camps avaient toutefois prévenu qu'ils répliqueraient à toute agression.
Samedi, « l'armée a commencé à tirer des obus de mortier à sept heures du matin », a raconté Mohammed Doumany, un opposant de Douma, dans la banlieue de Damas.
Des tirs de mortiers ont également été signalés à Daïr az Zour et à Alep, où les rebelles tiennent environ la moitié des quartiers.
Des témoins ont également entendu pour une deuxième journée consécutive des tirs de mortier et des tirs à l'arme lourde près de la frontière turque, dans la ville syrienne de Haram.