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Les partis d'opposition semblent avoir la mémoire courte, selon Nicolas Marceau

Les partis d'opposition semblent avoir la mémoire courte
Presse canadienne

QUÉBEC - Les partis d'opposition semblent avoir la mémoire courte, selon le ministre des Finances, Nicolas Marceau.

Il leur demande de se rappeler des résultats du scrutin du 4 septembre et leur lance un message clair: le Parti québécois n'a peut-être pas obtenu la majorité absolue en Chambre, mais eux non plus.

M. Marceau est confronté à une résistance concertée du Parti libéral et de la Coalition avenir Québec (CAQ) sur l'enjeu de la taxe santé. Plutôt que de l'abolir comme il l'avait promis, le gouvernement Marois propose de la modifier. Mais les partis d'opposition s'objectent et pourraient bloquer le PQ en Chambre.

Avant d'entrer à la dernière journée d'une réunion du caucus péquiste à Drummondville, vendredi, Nicolas Marceau a indiqué qu'il n'avait pas eu jusqu'à maintenant de pourparlers qui lui auraient permis de dénouer l'impasse.

Du même souffle, comme le remplacement de la taxe santé devra faire l'objet d'une proposition législative et donc d'un vote à l'Assemblée nationale, un pari risqué pour un gouvernement minoritaire, il a invité l'opposition à un peu plus de modestie et de modération.

«Je veux dire une seule chose: le 4 septembre il y a eu un vote et ce vote a fait que nous formons un gouvernement minoritaire, a déclaré M. Marceau en point de presse. Nous avons pris acte de cela. Je pense que les partis d'opposition doivent également prendre acte du fait qu'eux non plus n'ont pas reçu l'appui d'une majorité de la population. Moi je prends acte de cela, eux aussi doivent en prendre acte.»

À l'origine, le PQ devait abolir, conformément à son engagement, la taxe santé de 200 $ par contribuable décrétée par le précédent gouvernement Charest. Toutefois l'opposition libérale a rapidement fait savoir qu'elle refuserait la hausse d'impôts des plus fortunés prévue par le PQ pour compenser. La CAQ avait aussi manifesté son désaccord.

Nicolas Marceau a rappelé qu'il était ouvert à discuter, mais il «attend le jour» où il recevra d'autres solutions ou compromis de la part des partis d'opposition, «des choses constructives», a-t-il précisé.

Le vote crucial sur le remplacement de la taxe santé doit avoir lieu à la session parlementaire d'automne qui s'amorcera mercredi, a-t-il poursuivi.

Le PQ obtenu 54 sièges en Chambre, seulement quatre de plus que les libéraux qui, avec les 19 députés de la CAQ, peuvent faire obstruction aux intentions du gouvernement. Québec solidaire détient pour sa part deux sièges.

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