Le gouvernement du Nouveau-Brunswick ne va pas équiper le chantier naval de Bas-Caraquet d'un ber cavalier d'une capacité de 600 tonnes, ce qui aurait coûté environ 10 millions de dollars.
Les responsables du Centre de construction, réparation et fabrication navales du Nouveau-Brunswick espéraient obtenir cette grande machine qui sert à soulever les bateaux.
Le ministre du Développement économique, Paul Robichaud, explique que rien ne justifie un tel investissement. Une première étude de la firme KPMG soulignait que plus de 98 % de la construction et réparation navale dans l'est du pays peut être faite à l'aide d'un ber cavalier de 150 tonnes, comme celui déjà utilisé à Bas-Caraquet.
Le ministre Robichaud a par ailleurs demandé aux dirigeants du Centre de construction, réparation et fabrication navales de faire une nouvelle étude sur l'ensemble du projet, c'est-à-dire non seulement sur une pièce d'équipement.
Le projet de chantier naval à Bas-Caraquet, d'abord estimé à 25 millions de dollars, avait été lancé en 2010 par l'ancien gouvernement libéral de Shawn Graham, peu de temps avant les dernières élections provinciales.