Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Fredericton écarte une demande du chantier naval de Bas-Caraquet

Fredericton écarte une demande du chantier naval de Bas-Caraquet

Le gouvernement du Nouveau-Brunswick ne va pas équiper le chantier naval de Bas-Caraquet d'un ber cavalier d'une capacité de 600 tonnes, ce qui aurait coûté environ 10 millions de dollars.

Les responsables du Centre de construction, réparation et fabrication navales du Nouveau-Brunswick espéraient obtenir cette grande machine qui sert à soulever les bateaux.

Le ministre du Développement économique, Paul Robichaud, explique que rien ne justifie un tel investissement. Une première étude de la firme KPMG soulignait que plus de 98 % de la construction et réparation navale dans l'est du pays peut être faite à l'aide d'un ber cavalier de 150 tonnes, comme celui déjà utilisé à Bas-Caraquet.

Le ministre Robichaud a par ailleurs demandé aux dirigeants du Centre de construction, réparation et fabrication navales de faire une nouvelle étude sur l'ensemble du projet, c'est-à-dire non seulement sur une pièce d'équipement.

Le projet de chantier naval à Bas-Caraquet, d'abord estimé à 25 millions de dollars, avait été lancé en 2010 par l'ancien gouvernement libéral de Shawn Graham, peu de temps avant les dernières élections provinciales.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.