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Quand les mines abandonnées deviennent des mannes pour les entrepreneurs

Quand les mines abandonnées deviennent des mannes pour les entrepreneurs

Les sites miniers abandonnés sont la bête noire de l'industrie minière québécoise. Ils continuent de polluer la nature et de susciter la controverse. Mais pour certains entrepreneurs, ils représentent une véritable manne.

Cette année, le ministère des Ressources naturelles octroie 23 millions de dollars de contrats de restauration.

La facture pour les 679 sites miniers abandonnés québécois est évaluée à 892 millions de dollars.

La présente Loi sur les mines prévoit qu'une entreprise minière doit fournir une garantie financière équivalant à 70 % des coûts de la restauration du site exploité.

Cette garantie doit être fournie dans le cadre d'un plan de restauration, révisé aux cinq ans.

Deux projets de révision de la loi québécoise n'ont pu être adoptés au cours des dernières années. La ministre péquiste des Ressources naturelles, Martine Ouellet, a confirmé qu'elle travaillait à un nouveau projet de loi prévoyant que les entreprises devraient assumer 100 % des coûts de restauration.

Certaines mines, comme celle d'Osisko à Malartic, en Abitibi-Témiscamingue, ont déjà dû consentir à payer pour l'ensemble de la restauration.

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