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Les libéraux accusent le gouvernement Marois d'ingérence dans les services de police

Les libéraux accusent le gouvernement Marois d'ingérence dans les services de police

L'opposition libérale accuse le gouvernement péquiste d'ingérence politique dans les services de police.

Le porte-parole du PLQ en matière de sécurité publique, Robert Poëti, a reproché au ministre au ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron, d'avoir rendu visite à l'Unité permanente anticorruption (UPAC) et d'avoir demandé des résultats rapidement.

En conférence de presse, M. Poëti a qualifié le geste d'« inacceptable ». Pour lui, il s'agit d'un « retour en arrière d'au moins 50 ans ».

Il a rappelé que les policiers doivent être « indépendants dans leurs enquêtes et leurs façons de travailler ». Il craint que le mur entre le politique, le judiciaire et le policier soit abattu.

M. Poëti a également dénoncé la mutation du patron de la Sûreté du Québec, Richard Deschênes, par le gouvernement. Il y voit « un autre cas d'ingérence ».

Citant l'article 58 de la Loi sur la police, M. Poëti a rappelé qu'une enquête doit être diligentée avant de congédier le directeur de la SQ.

S'il y a eu enquête pour motiver cette décision, M. Poëti veut qu'elle soit rendue publique.

Pour le porte-parole du PLQ, la nomination de Mario Laprise en remplacement de Richard Deschesne a toutes les apparences d'une nomination politique.

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