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Gentilly-2 : la CAQ demande que la liste des équipements achetés pour la réfection soit rendue publique

Gentilly-2 : la CAQ demande que la liste des équipements achetés pour la réfection soit rendue publique

La Coalition avenir Québec demande à Hydro-Québec de rendre publique la liste des équipements qu'elle a achetés en prévision de la réfection de Gentilly-2.

La CAQ veut savoir quand ces achats ont été effectués et par qui ils ont été autorisés.

Mardi, Radio-Canada révélait qu'Hydro-Québec cherche à revendre des équipements acquis au coût d'environ un demi-milliard pour la réfection de Gentilly, des équipements dont elle n'a maintenant plus besoin en raison de la fermeture de la centrale.

« Qu'on rende donc les chiffres publics, les détails de ces achats depuis 2008, qui les a autorisés, pourquoi on l'a fait. Et de l'autre côté, qu'on nous dise les contrats à coûts fixes qu'on devra nécessairement annuler et payer à ces fournisseurs qui ont déjà signé des contrats avec Hydro-Québec. On pourra en avoir le coeur net », demande le député de Granby, François Bonnardel.

Rappel

Avant l'annonce de la fermeture de la centrale nucléaire décidée par le gouvernement Marois, la société d'État a acheté de l'équipement évalué à plusieurs centaines de millions de dollars en prévision de sa réfection, même si le doute planait sur son avenir. Au total, 965 millions de dollars ont été dépensés.

Hydro-Québec avait amorcé au cours des dernières années plusieurs étapes des travaux, comme des études de sûreté. Mais il ne s'agissait que de travaux préliminaires, avait assuré au printemps 2012 le PDG de la société, Thierry Vandal. Le PDG avait précisé que « seuls certains équipements de pointe avaient été achetés ».

Or, selon ce qu'a appris Radio-Canada, Hydro-Québec a en fait déjà acheté la plupart des équipements importants identifiés dans le plan directeur de réfection de la centrale, comme les tubes de force qui se trouvent au coeur du réacteur, ainsi que plusieurs nouvelles composantes de la turbine et des ordinateurs de contrôle.

La ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, refuse de condamner la direction d'Hydro-Québec, rejetant plutôt la responsabilité de ces dépenses sur le gouvernement précédent qui « a été complètement irresponsable de ne pas demander plus d'information et de ne pas être plus prudent ». La ministre réitère sa confiance à l'égard du PDG de la société d'État.

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