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Damas décrète une amnistie, mais en exclut les « terroristes »

Damas décrète une amnistie, mais en exclut les « terroristes »

Le président syrien Bachar Al-Assad a décrété mardi une « amnistie générale », tout en excluant les crimes commis par des « terroristes », faisant référence aux rebelles qui contestent le régime de Damas depuis la mi-mars 2011.

Le gouvernement syrien a « décrété une amnistie générale pour les crimes commis avant le 23 octobre » 2012, a annoncé la télévision officielle. Toutefois, en plus d'exclure les « terroristes », le décret ne concerne pas non plus les « criminels en fuite », sauf dans le cas où ils se livrent aux autorités.

Cette annonce des autorités syriennes survient alors que des insurgés de l'Armée syrienne libre (ASL) ont reçu la veille un premier salaire de 150 $ dans la région d'Alep, où les combats se poursuivent sans relâche depuis des mois.

Les forces fidèles au régime ont mené mardi un nouveau raid aérien sur Alep ainsi que des perquisitions à Damas, la capitale, laissant ainsi peu d'espoir pour un cessez-le-feu réclamé à l'occasion de la fête musulmane de l'Aïd Al-Adha, qui aura lieu dans trois jours.

Le médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi, avait lancé un appel la semaine dernière pour une trêve dans les combats opposant rebelles et forces du régime.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basé à Londres, au moins 34 000 personnes ont perdu la vie depuis le début de la révolte contre le régime de Damas il y a 19 mois. Des dizaines de milliers de civils ont été détenus et des milliers d'autres ont aussi disparu. Et tout cela sans compter les milliers de soldats qui ont tenté de déserter la Syrie.

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