Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

La rue gronde à Athènes, les dirigeants négocient à Bruxelles

La rue gronde à Athènes, les dirigeants négocient à Bruxelles

Une grève a paralysé les villes grecques d'Athènes et de Salonique, où des milliers de manifestants ont défilé dans les rues pour protester contre les mesures d'austérité imposées aux Grecs par l'Union européenne (UE), la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI).

La journée a été une sorte de répétition pour les syndicats grecs qui lancent un appel à une autre journée de protestation le 14 novembre prochain, à l'instar des syndicats portugais et espagnols.

À Athènes, une personne a succombé à une crise cardiaque durant la manifestation qui réunissait 25 000 personnes, selon la police, le double selon les médias. Parmi les manifestants se trouvaient des sidérurgistes belges avec une banderole où il était écrit : « Nous sommes tous des Grecs ».

Des échauffourées ont opposé plusieurs groupes de manifestants aux policiers avec des échanges de gaz lacrymogènes et de cocktails Molotov.

À Salonique, dans le nord du pays, la police a estimé le nombre de manifestants à 17 000.

Rencontre à Bruxelles

Pendant ce temps, les représentants du gouvernement grec ont rencontré à Bruxelles les représentants de l'UE, du FMI et de la BCE, mais ils se sont séparés sans accord, en raison des divergences sur la dérégulation du travail.

La Grèce a demandé deux ans supplémentaires à ses partenaires pour mener à bien les réformes et réduire ses déficits.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.