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La Grèce et ses créanciers s'entendent

La Grèce et ses créanciers s'entendent

Après plusieurs mois de négociations, la Grèce et ses créanciers internationaux se sont mis d'accord sur l'essentiel des mesures d'austérité et des réformes à mettre en oeuvre par Athènes pour obtenir de nouveaux fonds et éviter la faillite.

Des discussions sur les questions toujours en suspens vont continuer dans les prochains jours dans le but de parvenir à un accord définitif. La Grèce n'a pas encore réussi à trouver une entente avec la troïka de ses créanciers, composée du Fonds monétaire international (FMI), de la Commission européenne (CE) et de la Banque centrale européenne, en ce qui a trait principalement aux réformes sociales et du droit du travail.

Notamment, les réformes à mettre en place dans le domaine salarial n'ont pas pu trouver de solution. Les propositions de baisse des salaires dans le secteur public et la suppression de l'indexation automatique des salaires sont hors de question pour les partis de gauche membres de la coalition gouvernementale grecque. Ceux-ci affirment que la population ne peut plus se serrer la ceinture.

Les parties ont toutefois réglé leurs différends sur l'ampleur de la récession à atteindre en Grèce l'an prochain et sur les questions liées à la baisse des dépenses publiques dans le secteur de la santé.

Relativement au produit intérieur brut (PIB) grec, l'estimation finalement retenue est une contraction de 4,2 % de celui-ci l'an prochain. Athènes penchait d'abord pour une baisse de 3,8 %, les représentants de la troïka pour un repli de 5 %.

Athènes sera à court de liquidités en novembre. L'urgence d'arriver à un accord sur le plan d'austérité de 11,5 milliards d'euros se faisait donc sentir, puisque de celui-ci dépend le déblocage d'une tranche d'aide de 31,5 milliards d'euros dans le cadre de son plan de sauvetage international.

Les Grecs ont prévu deux journées de protestations contre les nouvelles mesures d'austérité, mercredi et jeudi. Mercredi, plusieurs professionnels avaient été appelés à débrayer, alors que jeudi, le pays devrait être pratiquement à l'arrêt en raison d'un appel à la grève générale.

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