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Chantiers routiers à Québec : un casse-tête pour le RTC

Chantiers routiers à Québec : un casse-tête pour le RTC

Le nombre important de chantiers de construction cet automne à Québec force le Réseau de transport de la Capitale (RTC) à trouver des solutions pour respecter ses horaires. Certaines mesures mises de l'avant devraient permettre au réseau de devenir plus efficace.

En raison de certains chantiers, des arrêts ont été déplacés et des parcours ont été détournés. Par exemple, la construction de condos à l'angle de l'avenue Honoré-Mercier et de la rue d'Aiguillon a forcé le détournement des 35 autobus du circuit numéro 7. L'arrêt a été déplacé sur l'avenue Honoré Mercier à la hauteur de la rue Saint-Joachim, où plus de 230 autobus s'arrêtaient déjà quotidiennement. Résultat : on observe une congestion impressionnante du couloir réservé.

La solution mise de l'avant lors de l'heure de pointe du matin est de faire descendre les usagers des circuits express 50 mètres plus haut que l'intersection et ainsi, l'arrêt est libéré. Cette mesure doit être abandonnée cet hiver, mais elle pourrait revenir éventuellement.

« On s'est aperçu dans ça qu'il y a peut-être des pistes de solution pour l'après, qui pourraient nous permettre d'être plus efficace qu'on l'était avant le chantier », explique Martin Côté, coordonnateur au support opérationnel pour le RTC.

Chauffeurs sous surveillance

Par ailleurs, des inspecteurs sensibilisent les chauffeurs d'autobus du RTC depuis quelques jours en leur remettant des avertissements.

Comme plusieurs automobilistes, certains engagent leur véhicule dans une intersection sans s'assurer qu'ils pourront la franchir avant le changement du feu de circulation. Il en résulte le blocage complet ou partiel de l'intersection. Cette pratique entraîne des retards et irrite les piétons qui doivent contourner les véhicules pour traverser.

« On appelle ça chez nous une opération interblocage, qui vise à sensibiliser nos chauffeurs et à s'assurer qu'ils ne vont pas s'engager dans une intersection alors qu'ils n'ont pas l'espace suffisant à l'avant du véhicule », explique Martin Côté.

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