Equipés dans leur majorité d'un smartphone (70%), les usagers des transports aériens réclament davantage d'autonomie dans la gestion de leur voyage, selon une étude réalisée par SITA/Air Transport World, publiée jeudi 11 octobre.
L'enregistrement en libre-service est de plus en plus utilisé par les voyageurs. Près des deux tiers des personnes interrogées le jour de l'enquête y ont procédé eux-mêmes, soit une hausse de 50% par rapport à l'enquête similaire menée l'année précédente.
Avec l'émergence des smartphones, l'utilisation du mobile pour s'enregistrer prend de l'ampleur. Elle a progressé d'un tiers en une année, et 21% des personnes interrogées ont déjà utilisé la carte d'embarquement directement sur leur téléphone intelligent. L'utilisation du site internet de la compagnie pour procéder à l'enregistrement demeure toutefois le plus courant (79%) devant les bornes en libre-service dans les aéroports (77%).
Parmi les services autonomes plébiscités, les sondés citent à près de 90% la réception d'informations actualisées sur les vols sur leur téléphone portable et l'embarquement automatique. Ils apprécient également les dépose-bagages (68%).
Même si 62% des voyageurs utilisent les réseaux sociaux, seuls 65% d'entre eux s'en serviraient pour se renseigner sur l'état de leur vol, contre 89% qui opteraient pour leur application mobile.
Les touristes ont également indiqué qu'ils souhaitaient voir se développer des technologies permettant de réduire les temps d'attente à l'aéroport.
Ces résultats sont tirés de la septième enquête de libre-service auprès des passagers réalisée par SITA/ATW, auprès d'un échantillon tiré des 280 millions de passagers passant par six des plus grands aéroports du monde : Abu Dhabi International; Beijing Capital International; Frankfurt International; Hartsfield-Jackson, Atlanta; Chhatrapati Shivaji International, Mumbai; et Guarulhos International, Sao Paulo.
L'enquête a interrogé 2.526 passagers de plus de 70 pays. Par rapport aux années précédentes, une plus grande proportion de voyageurs d'affaires, qui prennent donc plus fréquemment l'avion, a été interrogée dans tous les aéroports.