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D'autres appuis pour une taxe financière en Europe

D'autres appuis pour une taxe financière en Europe

L'Espagne, l'Italie, la Slovaquie et l'Estonie ajoutent leur voix aux sept pays de l'Union européenne déjà d'accord avec la création d'une taxe sur les transactions financières.

Ainsi, ces 11 pays pourraient mettre sur pied une coopération renforcée en la matière, a déclaré le commissaire européen chargé de la Fiscalité, Algirdas Semeta. Cette disposition du droit de l'Union européenne permet d'établir un règlement qui ne s'applique pas à l'ensemble des 27 pays membres, mais uniquement à ceux qui le désirent.

La France, l'Allemagne, la Belgique, le Portugal, la Slovénie, l'Autriche et la Grèce souhaitent aussi la mise en place d'une taxe sur les transactions financières. La proposition d'une coopération renforcée sur cette question pourrait être faite le mois prochain lors de la réunion des ministres européens des Finances. Le Parlement européen devra aussi être consulté.

En septembre 2011, la Commission européenne avait proposé de taxer toutes les transactions financières en Europe pour engranger jusqu'à 57 milliards d'euros par an. Les échanges d'actions et d'obligations seraient imposés à un taux de 0,1 % et les contrats dérivés à 0,01 % dès qu'une des parties est établie dans l'Union européenne.

Devant l'incapacité des 27 pays à se mettre d'accord en juin, la coopération renforcée a été privilégiée. La France et l'Allemagne ont relancé la proposition d'une telle taxe en demandant aux autres pays de se prononcer.

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