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Mort par sudation de Chantal Lavigne : les accusés de retour en cour

Mort par sudation de Chantal Lavigne : les accusés de retour en cour

Un texte de Geneviève Proulx

Les trois personnes accusées d'avoir causé la mort de Chantal Lavigne lors d'une séance de sudation dans le Centre-du-Québec, en juillet 2011, sont de retour devant le tribunal vendredi.

Gabrielle Fréchette, 53 ans, de Victoriaville, Ginette Duclos, 61 ans, de Saint-Germain-de-Grantham, et Gérald Fontaine, 39 ans, de Danville avaient été accusés de négligence criminelle ayant causé la mort et de négligence criminelle ayant causé des lésions corporelles.

L'étape de vendredi est celle de la communication de la preuve. La Couronne a présenté une preuve volumineuse à la cour comprenant un rapport de police d'une centaine de pages ainsi que 21 DVD.

Quatre proches de Chantal Lavigne étaient présents lors de la comparution. Ils portaient tous un chandail avec une photo de la dame de 35 ans afin de montrer au juge qu'une mère de famille a perdu la vie dans cette histoire. « Ma fille a souffert beaucoup. J'ai été la voir à l'hôpital. Elle était brûlée aux trois quarts de son corps. Ce n'est pas normal. C'est bizarre », se rappelle le père de la victime, Donald Lavigne.

Les accusés n'étaient pas présents lors cette étape.

Rappel des événements

L'enquête avait été amorcée à la suite du décès de la victime et de l'hospitalisation d'une seconde personne ayant participé à la séance de sudation.

Les accusés seraient les organisateurs présumés du séminaire « Mourir en conscience », dans le cadre duquel Chantal Lavigne, 35 ans, avait trouvé la mort le 29 juillet 2011, à la ferme Reine de la paix, à Durham-Sud. Les personnes présentes participaient à une expérience de sudation par enveloppement corporel, qui consiste à s'enduire de boue et de pellicule de plastique avant de s'encaisser dans du carton. La victime avait passé près de neuf heures dans cette position.

Le centre Reine de la paix est toujours en activité. Les cours offerts sont très populaires.

Les trois accusés reviendront en cour le 7 décembre pour la suite des procédures.

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