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Centre de sauvetage : la Garde côtière doit garantir un service bilingue, dit Graham Fraser

Centre de sauvetage : la Garde côtière doit garantir un service bilingue, dit Graham Fraser

Le rapport final d'enquête du Commissaire aux langues officielles obtenu par CBC/Radio-Canada conclut que si le Centre de sauvetage maritime de Québec (CSSM) ferme ses portes, la Garde côtière canadienne devra assurer des services bilingues aux équipages.

Le commissaire, Graham Fraser, soutient avoir reçu 12 plaintes relatives à la réorganisation des services de la Garde côtière canadienne.

Rappelons que la fermeture du Centre de sauvetage maritime de Québec doit avoir lieu le printemps prochain. Les services seront par la suite assurés par les centres d'Halifax, en Nouvelle-Écosse, et de Trenton, en Ontario.

« Plusieurs membres de la communauté des marins, des pêcheurs et des plaisanciers sont inquiets de la fermeture du CSSM de Québec », écrit Graham Fraser.

« Tout en reconnaissant que Pêches et Océans Canada est dans une phase de restructuration de son organisation et qu'un plan d'action de réduction du déficit est en cours, il n'en demeure pas moins que le service doit être offert dans les deux langues officielles de façon égale, et ce, en tout temps », conclut le commissaire aux langues officielles.

Déjà, ce printemps, le rapport préliminaire du commissaire aux langues officielles faisait état d'importantes inquiétudes vis-à-vis cette fermeture.

Des munitions pour les opposants

Ceux qui s'opposent à la fermeture du CSSM de Québec croient que le rapport Fraser constitue un argument de plus. Certains croient que le commissaire aurait toutefois pu aller plus loin dans ses recommandations.

« On ne fait pas allusion au fait que les équipes dans ces deux centres [Halifax et Trenton] ne seront pas entièrement bilingues », mentionne Hubert Desgagné, un retraité qui a travaillé durant 30 ans au CSSM.

Selon M. Desgagné, chaque seconde compte en matière de sauvetage et tous les intervenants doivent être en mesure de comprendre dès le début d'un appel de détresse la gravité de la situation afin de pouvoir intervenir rapidement.

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