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Plus de la moitié des employés de la Ville de Québec sont démotivés au travail

Plus de la moitié des employés de la Ville de Québec sont démotivés au travail

La majorité des employés municipaux semblent de moins en moins motivés au travail. Voilà ce qui ressort d'un important sondage commandé par l'administration Labeaume, dont Radio-Canada a obtenu copie, et qui vient confirmer l'insatisfaction des employés municipaux à l'égard de leur travail.

Au total, 54 % des employés municipaux (2591 sur 4842) ont répondu au sondage réalisé par la firme Hewitt et Associés. C'est la seconde fois qu'elle sonde les employés municipaux de Québec. Hewitt et Associés fait chaque année le palmarès des 50 meilleurs employeurs au pays. Lors du dernier sondage en 2010, la Ville de Québec ne figurait pas dans ce palmarès.

Rappelons que ce sondage calcule « l'indice de mobilisation ». Il cherche, par exemple, à savoir si les employés parlent de façon positive de leur employeur et s'ils ont envers ce dernier un sentiment d'appartenance et de loyauté. Il vise aussi à déterminer si l'environnement de travail des personnes sondées est favorable au dépassement de soi.

Des employés insatisfaits

En vertu des résultats de ce sondage, seulement 43 % des employés municipaux de la Ville de Québec se disent « mobilisés ». Lors du dernier sondage de la firme Hewitt et Associés en 2010, cette proportion s'élevait à 44 %.

Selon les sondeurs, ce résultat en dit long sur le climat de travail à l'hôtel de Ville de Québec. Ils estiment que la mobilisation est fragile et que l'opinion est « peu favorable » à l'entreprise, donc à la Ville de Québec.

Ils estiment aussi qu'il y a un manque flagrant de communication entre la haute direction, qui met en oeuvre les changements dans l'organisation du travail, et les employés. Les sondeurs notent aussi que la Ville est « peu sensibilisée » à la réalité quotidienne des employés.

Le dévoilement des résultats de ce sondage survient quelques jours avant une rencontre entre l'administration Labeaume et les syndicats pour rebâtir les ponts au niveau des relations de travail.

Le maire Labeaume a d'ailleurs appelé personnellement les chefs syndicaux pour qu'ils assistent à cette rencontre.

De son côté, le cabinet de la mairie reconnaît que la situation est difficile et délicate.

Lors du premier sondage en 2010, la Ville voulait faire un premier constat et un premier portrait de la situation. Deux ans plus tard, le cabinet de la mairie admet que la situation ne s'est pas améliorée, mais on estime qu'il est difficile de mettre en branle des changements valables dans un si court laps de temps.

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