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État des infrastructures : en quête de solutions

État des infrastructures : en quête de solutions

Afin d'éviter que des milliards de dollars ne soient engloutis dans des infrastructures qu'il faudra tôt ou tard rénover, plusieurs croient que la solution passe par le développement du transport en commun, mais encore là, rien n'est encore gagné.

Malgré les embouteillages monstres sur les routes, jour après jour, plus de 70 % des automobilistes canadiens utilisent leurs voitures pour aller travailler.

« Un Canadien moyen perd 33 jours par année de travail à cause de la congestion dans les régions urbaines », affirme le premier vice-président de la Fédération canadienne des municipalités, Claude Dauphin.

D'un océan à l'autre, les infrastructures résistent tant bien que mal à cette marée de véhicules et le réseau routier est surchargé. « Montréal et Toronto sont maintenant considérées comme les pires villes pour les conditions de déplacement », souligne le directeur général de Transport 2000 Québec, Normand Parisien.

Le pont Champlain est le plus achalandé au pays. Quelque 59 millions d'automobilistes l'empruntent chaque année, alors qu'ils n'étaient que 2 millions à sa construction en 1962.

Puis, il y a l'échangeur Turcot, où circulent 300 000 voitures par jour. Cet enchevêtrement de trois autoroutes, qui arrive en fin de vie, est lui aussi surutilisé.

Selon lui, « ça prend un chef d'orchestre dans la région métropolitaine pour pouvoir organiser les transports ».

La tâche revient au nouveau ministre québécois des Transports, Sylvain Gaudreault, qui a déjà annoncé qu'il compte diminuer les investissements dans le réseau routier, au profit des transports en commun.

Mais améliorer le transport en commun et rebâtir les infrastructures nécessitent évidemment du financement. L'une des solutions envisagées est de réinstaurer les péages, une idée qui serait soutenue par près de 70 % des Montréalais.

« Le péage, pour nous, c'est une option sérieuse et qui peut être efficace, qui permettrait de réduire la congestion, de financer les mesures de déplacements plus efficaces. Plus que la taxe sur l'essence », affirme Normand Parisien.

« C'est la première fois qu'on voit cette convergence entre tous les partis de l'Assemblée nationale. Alors que peut-être que le fruit est mûr maintenant pour une action à très court terme », conclut M. Parisien.

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