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Pas de pression de Washington pour le rapatriement de Khadr, dit l'ambassadeur américain

Pas de pression de Washington pour le rapatriement de Khadr, dit l'ambassadeur américain

L'ambassadeur des États-Unis David Jacobson soutient que son gouvernement n'a pas eu à mettre de pression sur le Canada pour que celui-ci accepte de rapatrier Omar Khadr.

Le Torontois de 26 ans est rentré au pays samedi après avoir passé près de 10 ans à la prison militaire américaine de Guantanamo, à Cuba.

Selon l'ambassadeur Jacobson, ce retour représente une étape de plus vers la fermeture de l'établissement comme cela avait été promis, il y a quatre ans, par Barack Obama lors de sa campagne présidentielle.

Omar Khadr était le dernier ressortissant étranger à être incarcéré à Guantanamo.

Cette prison a été condamnée par plusieurs organisations des droits de la personne et le premier ministre canadien, Stephen Harper, a été accusé de s'être traîné les pieds au sujet du rapatriement d'Omar Khadr.

Ce dernier a plaidé coupable à cinq chefs d'accusations en octobre 2010. Il a notamment été condamné pour avoir tué un membre des forces américaines en Afghanistan en juillet 2002. Il avait 15 ans.

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