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Damas accuse les États-Unis et d'autres pays de soutenir le terrorisme en Syrie

Damas accuse les États-Unis et d'autres pays de soutenir le terrorisme en Syrie

Prenant la parole à l'Assemblée générale de l'ONU, lundi, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a accusé plusieurs pays, dont les États-Unis, « d'encourager et de soutenir le terrorisme en Syrie ».

Il a également ciblé la France, la Turquie, la Libye, le Qatar et l'Arabie saoudite, qui, à l'instar de Washington, « provoquent et soutiennent clairement le terrorisme en Syrie, à l'aide d'argent, d'armes et de combattants étrangers », a-t-il soutenu.

Ces pays devraient au contraire « promouvoir le dialogue et le renoncement à la violence », a-t-il lancé. Le ministre Mouallem a en outre dénoncé les appels en faveur du départ du président Al- Assad, qu'il a décrits comme une « ingérence flagrante » dans les affaires intérieures de la Syrie, ainsi que les sanctions internationales à l'endroit de Damas.

Disant croire en « une solution politique », Walid Mouallem a appelé « l'opposition nationale à travailler ensemble pour mettre fin à l'effusion de sang et à s'assoir à la table du dialogue ». Il a aussi demandé à « tous les pays représentés dans l'Assemblée générale de faire pression pour mettre fin à la violence en obtenant que cessent l'armement, le financement ou l'entraînement des groupes terroristes ».

Ban Ki-moon demande à Damas de faire preuve de compassion

Au cours d'une rencontre préalable avec le ministre Moualem, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a, selon son porte-parole, « évoqué dans les termes les plus forts la poursuite des meurtres, des destructions massives, des atteintes aux droits de la personne et des attaques aériennes et à l'artillerie commis par le gouvernement » syrien.

M. Ban a demandé au régime de Bachar Al-Assad de « montrer de la compassion pour son propre peuple ». Exprimant sa « profonde frustration » devant la détérioration de la situation « après 19 mois de répression et de combats », il a estimé « qu'une baisse de la violence pourrait préparer le gouvernement à un processus politique ».

Le porte-parole a ajouté que les deux hommes avaient également évoqué « la crise humanitaire grandissante en Syrie, [qui] déborde de manière alarmante sur les pays voisins ».

Violents affrontements aux abords des souks d'Alep

Sur le terrain, de violents combats ont repris en soirée aux environs des souks d'Alep, deuxième ville du pays, après une accalmie en après-midi.

Selon une source de l'AFP, les affrontements à l'arme automatique opposent les insurgés, retranchés dans une partie des souks situés face à la citadelle, et des soldats postés à l'extérieur. D'après une source militaire, les rebelles tentaient, pour la deuxième fois en quelques jours, de prendre d'assaut la mosquée des Omeyyades, située à proximité.

La semaine dernière, les rebelles ont lancé une nouvelle offensive pour tenter de prendre la ville aux forces du régime, auxquelles la bourgeoisie commerçante était en grande partie restée fidèle.

Selon des opposants, les incendies, qui ont depuis dévasté les souks, se sont en outre étendus à d'autres quartiers du centre historique de la capitale économique de la Syrie.

Dans l'ensemble du pays, au moins 100 personnes ont trouvé la mort lundi, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basée à Londres et proche de l'opposition. Parmi elles figurent 18 membres des forces de sécurité, tués dans une embuscade alors qu'ils faisaient route entre Homs et Palmyre.

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