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Agression sexuelle : suspect de la Nouvelle-Écosse arrêté en Ontario

Agression sexuelle : suspect de la Nouvelle-Écosse arrêté en Ontario

La Police provinciale de l'Ontario a mis la main au collet de David James Leblanc, l'un des hommes de la Nouvelle-Écosse accusés d'avoir séquestré et agressé un adolescent de 16 ans.

Le suspect de 47 ans a été arrêté, dimanche soir, à Greenstone dans le Nord de l'Ontario. La Police provinciale (PPO) et le service policier autochtone Anishinabek avaient été alertés de la présence « d'un homme suspect en détresse sur la route Lukinto Lake » près de Longlac, au nord-est de Thunder Bay. Les agents ont reconnu le suspect lors de leur arrivée sur les lieux.

David James Leblanc est en détention et doit comparaître par lien vidéo, lundi, du poste de police de la PPO à Greenstone.

L'autre suspect, Wayne Alan Cunningham, est toujours au large. Les autorités pensent qu'il conduit une Hyundai Elantra 2003 de couleur grise avec une plaque d'immatriculation de la Nouvelle-Écosse (FBP-233). Il se fait parfois passer pour une femme.

La Gendarmerie royale du Canada traque les deux suspects depuis la semaine dernière. La GRC a fouillé à Upper Chelsea en Nouvelle-Écosse une propriété où la victime aurait été séquestrée.

Un témoin raconte

Dans une entrevue accordée à CBC, Terry Frauzel explique qu'il était chez lui, à Upper Chelsea, quand il a entendu frapper à sa porte peu après 19 h lundi dernier. M. Frauzel affirme que le jeune homme à sa porte avait l'air en détresse. L'adolescent lui a dit qu'il était détenu par deux hommes depuis deux semaines dans une maison à un kilomètre de là.

M. Frauzel l'a laissé entrer chez lui; il a constaté que ses poignets et ses chevilles étaient enchaînés. Le témoin raconte qu'il était abasourdi et qu'il ressentait de la colère à la pensée que quelqu'un ait pu faire subir cela à un adolescent.

Poursuivant son récit, Terry Frauzel ajoute qu'il a coupé les chaînes et que lorsqu'elles sont tombées, l'adolescent s'est montré très reconnaissant. Il aurait déclaré « je suis enfin libre ».

La présumée victime a ensuite demandé à être conduite à Bridgewater, poursuit M. Frauzel. Chemin faisant, il lui aurait expliqué qu'il entrait et sortait des bois durant sa fuite parce qu'il avait peur que ses ravisseurs le retrouvent. Selon le témoin, l'adolescent ne voulait pas qu'il appelle la police, de peur que ses ravisseurs n'exercent des représailles sur ses proches.

Terry Frauzel affirme qu'il n'a pas demandé à l'adolescent d'expliquer ce qu'il avait subi pendant sa captivité. Les occupants de la maison où il l'a déposé l'ont ensuite amené à l'hôpital.

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