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Harper et Nétanyahou s'entendent sur l'Iran

Harper et Nétanyahou s'entendent sur l'Iran

Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a félicité son homologue canadien d'avoir suspendu les liens diplomatiques du Canada avec l'Iran, à l'occasion d'un tête-à-tête vendredi matin entre les deux dirigeants, à New York.

Le chef du gouvernement israélien a qualifié de « moralement éclairée » la décision du premier ministre Stephen Harper, au début du mois, de fermer l'ambassade canadienne en Iran et d'expulser du pays tous les diplomates iraniens encore en poste au Canada.

« Le fait que vous ayez pris des mesures si claires et décisives est un excellent exemple à suivre par d'autres pays », a déclaré Benyamin Nétanyahou, juste avant son entretien privé de 30 minutes avec M. Harper, dans un hôtel de New York.

Dans une brève allocution, le premier ministre canadien, critiqué pour son absence à l'Assemblée générale de l'ONU, a pour sa part déclaré vouloir trouver « une solution pacifique », tout en alertant le monde « des dangers [du régime iranien] ».

La veille, les deux chefs d'État ont condamné le régime iranien, particulièrement son programme nucléaire.

Dans un discours, alors qu'il recevait un prix international pour ses qualités d'homme d'État, Stephen Harper a condamné ce que le régime iranien « défend et représente ». Le premier ministre israélien a quant à lui demandé, devant l'Assemblée nationale, à ce qu'une « ligne rouge » soit tracée au-delà de laquelle une intervention militaire aurait lieu contre l'Iran, afin d'empêcher la République islamique d'acquérir l'arme nucléaire.

Israël et les États-Unis d'accord pour arrêter l'Iran

Vendredi, Benyamin Nétanyahou s'est par ailleurs entretenu par téléphone avec le président américain Barack Obama. Les deux hommes ont exprimé leur détermination commune à ne pas laisser l'Iran se doter de l'arme nucléaire, mais rien n'indique qu'ils se sont entendus sur la définition d'une « ligne rouge ».

Barack Obama, qui a décidé de ne pas rencontrer Benyamin Nétanyahou en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, a fait savoir maintes fois qu'il privilégiait plutôt la voix de la diplomatie et des sanctions.

Plus tard en journée, le chef d'État israélien doit également s'entretenir par téléphone avec le candidat républicain à l'élection présidentielle américaine, Mitt Romney.

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