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L'industrie éolienne attend des nouvelles de Québec

L'industrie éolienne attend des nouvelles de Québec

L'industrie éolienne demande à Québec de confirmer la tenue d'un 4e appel d'offres de 700 mégawatts (MW) pour la construction de nouveaux parcs éoliens sinon des manufacturiers pourraient quitter la MRC de Matane et de la Gaspésie.

La volonté du nouveau gouvernement péquiste de se tourner davantage vers les énergies vertes sonne comme de la musique aux oreilles de l'industrie.

L'industrie éolienne entend bien profiter du virage vert du Parti québécois et de la fermeture de la Centrale nucléaire Gentilly 2 pour accélérer son développement.

« La décision de Québec s'inscrit dans le fond dans des perspectives comme ça se fait en Allemagne, comme ça se fait au Japon, où la filière éolienne est appelée en renfort pour remplacer le nucléaire dont on veut se départir », explique le directeur général du TechnoCentre éolien, Frédéric Côté.

Toutefois, dans l'immédiat, l'industrie craint une absence de contrat qui ferait fuir les manufacturiers.

En Gaspésie, on a peur d'être pénalisé parce que le réseau de distribution est saturé ce qui freinerait le développement éolien dans cette région où le vent est une ressource, selon le directeur-général de la Conférence des élus de la Gaspésie et des Îles, Gilbert Scantland. « On a un potentiel important comme le Nord a un potentiel pour l'hydro-électricité, comme la Baie-James, donc pourquoi pas s'organiser pour aller chercher ce meilleur potentiel », fait valoir M. Scantland.

Les intervenants de l'industrie affirment qu'il est impossible de savoir clairement d'Hydro-Québec quel est l'espace restant sur le réseau à l'est de Rivière-du-Loup.

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