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Les étudiants misent sur les débats internes au PQ

Les étudiants misent sur les débats internes au PQ

Les fédérations étudiantes misent sur les débats internes du Parti québécois pour que la première ministre Pauline Marois renonce à son projet d'indexer les droits de scolarité universitaires.

La présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), Martine Desjardins, a affirmé que la culture de débats au sein du PQ pourrait être profitable pour les associations étudiantes, qui réclament un gel des droits de scolarité.

La présidente de la FEUQ a précisé que la hausse des droits de scolarité annoncée par les libéraux devrait être annulée par décret par le nouveau gouvernement péquiste lors du conseil des ministres de ce jeudi, ou au terme de celui de la semaine prochaine.

« Le décret est un début, mais il faut que rapidement une directive claire soit envoyée aux établissements universitaires afin de rembourser les étudiants qui auraient déjà acquitté la hausse [...] », poursuit Mme Desjardins.

Avec sa collègue de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), Éliane Laberge, Mme Desjardins a présenté lors d'une conférence de presse les attentes des deux regroupements à la suite de la nomination du nouveau ministre de l'Éducation supérieure, Pierre Duchesne.

La FEUQ et la FECQ souhaitent la mise en place d'urgence d'une table de travail pour examiner les difficultés financières éprouvées par certains étudiants pour cette rentrée. Certaines universités ont amorcé leur session au début septembre alors que plusieurs élèves collégiaux devaient terminer leur session au même moment.

« L'annulation de la hausse et de la loi spéciale est évidemment une priorité, mais il faut rapidement régler les problèmes d'aide financière aux études. Les étudiants, en reprise de session, n'ont actuellement aucune aide du gouvernement. Il faudra mettre de l'ordre dans le chaos de la rentrée scolaire », avance Mme Laberge.

« Les collégiens ne devaient pas être pénalisés par le report de la session à la fin de l'été, peu importe qu'ils aient été en grève ou non », poursuit-elle. « Force est de constater que ce ne fut pas le cas. Il faut rapidement que le nouveau gouvernement clarifie la situation, tant auprès des étudiants que des administrations collégiale et universitaire. »

Les deux fédérations étudiantes estiment que le succès d'un éventuel sommet sur l'Éducation repose sur le niveau de préparation. La FECQ et la FEUQ souhaitent que le gouvernement établisse une feuille de route claire sur le déroulement du sommet.

Outre la contribution étudiante et la gestion des universités, Mme Desjardins estime qu'il est essentiel de fixer des objectifs au développement du réseau universitaire. « Et il faudra mettre en place des solutions qui permettront de poursuivre le travail entamé », soutient Mme Desjardins.

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