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Herman Cassista en attente de sa peine

Herman Cassista en attente de sa peine

Le tribunal doit déterminer la peine à imposer à l'ancien diacre Herman Cassista, qui a reconnu avoir agressé neuf adolescents dans les années 70 et 80.

Les représentations sur la peine, qui ont eu lieu jeudi au palais de justice de Québec, ont permis d'en apprendre davantage sur l'emprise de l'homme de 69 ans sur ses neuf victimes.

L'enseignant de pastorale à l'école secondaire Les Compagnons-de-Cartier avait créé une commune à Saint-Tite-des-Caps. Il a eu des relations sexuelles avec des garçons alors âgés de 12 à 28 ans. Ceux qui demeuraient sur la commune et travaillaient à l'extérieur devaient remettre leur salaire à Cassista.

Cassista a témoigné en disant qu'il n'avait pas conscience à l'époque de l'emprise qu'il pouvait avoir sur ses neuf victimes. Il croyait que les jeunes consentaient aux gestes sexuels.

« Mon intention, c'était tout simplement de dire oui, d'accepter parce qu'ils me semblaient, eux, accepter ces relations-là. Je ne suis pas allé plus loin que ça. J'admets aujourd'hui que ce n'était pas correct », a-t-il dit.

L'une de ses victimes s'est suicidée quelques mois après avoir alerté le diocèse en 1986.

Cassista occupait un poste de diacre dans une paroisse de Beauport jusqu'à son arrestation.

La Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), qui lui confiait des enfants à problèmes, avait été alertée par une des victimes. La DPJ avait retourné la victime chez Cassista.

La couronne et la défense s'entendent pour dire que les gestes méritent une peine de détention, mais les partis ne s'entendent pas sur la durée de celle-ci.

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