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Fashion week de Londres : les grandes tendances du printemps 2013

Fashion week de Londres : les grandes tendances du printemps 2013

Comme l'a prouvé une fois encore son cocktail de défilés décomplexés, Londres est toujours aussi apte à créer et à vendre du rêve. Aux yeux des professionnels du secteur, la crédibilité de Londres est intacte.

"On aura beau dire, la mode reste un business. Nous aimons la fantaisie, nous adorons le rêve. Mais un bon créateur arrive à faire de ce rêve une réalité tenant dans la garde-robe d'une femme. Nous en trouvons beaucoup à Londres", a déclaré Ken Downing, responsable mode chez Neiman Marcus via LFW TV (londonfashionweek.com)

Selon la journaliste Sarah Mower, la capitale britannique a montré le talent d'une "large et versatile palette de créateurs, tous capables de séduire les acheteurs".

L'excentricité trouve néanmoins toujours sa place sur le podium londonien. Cette saison, Vivienne Westwood et le chapelier fou Philip Treacy ont été les dignes représentants du style déluré de la capitale britannique, l'une en appelant à la "révolution climatique", l'autre en rendant hommage à Michael Jackson.

"Les acheteurs viennent à Londres pour y trouver de la créativité et des idées", a noté Anna Wintour via LFW TV. Sans doute est-ce parce que Londres lance de nombreuses tendances.

Les principales tendances de la saison :

Découpages

Aucun vêtement n'en a réchappé. Au défilé Tata Naka, les fameux "cut-outs" ont été placés sur le col et la taille de robes imprimées, tandis que les sandales découpées ont remporté un franc succès chez Jonathan Saunders.

Imprimés artistiques

Le duo de créateur Tata Naka, formé par les jumelles Tamara et Natasha Surguladze, s'en est donné à cœur joie, habillant de la tête aux pieds leurs silhouettes de ces imprimés "papier-peints", une tendance déjà observée la saison passée. Henry Holland, Erdem, Christopher Kane, Matthew Williamson et Mary Katrantzou n'ont pas failli à leur réputation de superposeurs d'imprimés coordonnés (ou volontairement dépareillés).

Explosion de couleurs

Métallisés, mandarine, fluo ou fuchsia... Burberry a mené la danse avec des coloris pour le moins vifs. La dentelle fluo et fleurie a illuminé le défilé Simone Rocha. Et tandis que chez Roksanda Ilincic et Pringle of Scotland, l'esthétique rock s'était teinte d'un soupçon de cobalt, chez Issa London, les coloris étaient plutôt tropicaux.

90's

Les années 90 se sont invitées sur le podium à travers les coloris acidulés chez Burberry et les résilles chez Ashish. Le Hip-hop et la culture rave figuraient parmi les inspirations de référence chez bon nombre de créateurs.

Brillants sequins

Londres a aussi remis les sequins au goût du jour : noirs ou bronze chez Ashish, ils étaient rose sur la robe babydoll très 60's du défilé Holly Fulton.

Le pouvoir des fleurs

Loin des motifs géométriques habituellement plébiscités à Londres, le motif haut en couleurs apposé sur un tissu drapé par le duo multiculturel Aminaka Wilmont n'était pas le seul design fleuri des podiums. La collection Mulberry juxtaposait en toute légèreté les floralies les plus diverses, alors qu'Erdem avait déposé de délicates fleurs sur sa guipure.

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