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Raonic n'a pas changé ses plans

Raonic n'a pas changé ses plans

MONTRÉAL - Milos Raonic a fait le plein de confiance au cours du week-end de la Coupe Davis à Montréal. Pas que le meilleur joueur canadien en manquait, mais sa performance de dimanche lui a prouvé qu'il possédait tout le nécessaire pour atteindre son objectif du début de la saison.

Un texte de Manon Gilbert

Et comme les grands chelems sont terminés pour 2012, ce n'est pas un titre à Melbourne, Paris, Londres ou New York que Raonic visait. Plutôt un troisième voyage dans la capitale britannique, après Wimbledon et les Jeux olympiques, pour la Coupe Masters, réservé aux huit meilleurs joueurs du circuit.

« Je veux encore essayer de prendre part au Masters. C'est le but que je m'étais fixé en début d'année et j'y crois encore », a déclaré l'Ontarien de 21 ans après avoir battu le Sud-Africain Izak Van der Merwe pour maintenir le Canada dans le groupe mondial.

À moins de deux mois de l'événement, Raonic est encore loin de pouvoir crier eurêka! Il pointe actuellement au 14e rang du classement de 2012, un classement différent de celui de l'ATP, où il est installé au 15e échelon.

Mais surtout, il accuse 770 points de retard sur la 8e place détenue par le Français Jo-Wilfried Tsonga. Advenant le forfait de Rafael Nadal, 3e, mais toujours blessé au genou gauche, Raonic doit quand même combler les 745 points qui le séparent de Janko Tipsarevic, 9e.

Ce qui veut dire que le natif du Monténégro devra engranger les points dans les deux derniers gros tournois de la saison, les Masters de Shanghai et de Paris. Avec ses défaites en quarts de finale à Montréal et Cincinnati l'été dernier, il avait mis la main, chaque fois, sur 180 points.

La bonne nouvelle pour lui, c'est que d'ici la fin de l'année, il jouera tous ses tournois sur sa surface de prédilection, le dur.

« J'ai très bien joué au cours de l'été. La terre battue, c'est une surface d'apprentissage pour que je puisse exercer les coups que je veux faire sur le dur. Quand j'arrive sur la surface dure, tout ce qui compte, c'est gagner, gagner et gagner. J'ai le niveau de jeu qu'il faut et je crois que je le démontre. »

Van der Merwe ne pourrait sûrement pas le contredire, lui qui n'a pas su répondre à la diversité de ses frappes.

La saison n'est pas terminée que déjà Raonic rêve un peu à 2013. Interrogé sur la proximité du premier tour de la Coupe Davis avec la fin des Internationaux d'Australie, il a déclaré que s'il arrivait un peu tard, ce serait « un heureux problème ». Lire qu'il aurait atteint la finale du premier grand chelem de la saison disputée une semaine avant la Coupe Davis.

Des conseils pour Peliwo

Avant de prendre congé de la presse, Raonic a demandé aux gens de faire preuve de patience avec la nouvelle recrue de l'équipe canadienne en Coupe Davis, Filip Peliwo.

Récent vainqueur des tournois juniors des Internationaux des États-Unis et de Wimbledon et finaliste aux Internationaux d'Australie et de France (il est le seul à avoir pris part aux quatre finales des tournois juniors majeurs), le Britanno-Colombien de 18 ans fera le saut chez les professionnels l'an prochain.

Mais la marche est haute entre les deux niveaux.

« Tout le monde doit lui donner de l'espace. C'est bon joueur, mais il a encore un long processus d'apprentissage devant lui. Il doit apprendre avant que vous ne lui tapiez sur la tête. Chez les professionnels, ça ne veut pas dire grand-chose d'avoir gagné des grands chelems dans les rangs juniors », a affirmé la recrue de l'année de l'ATP en 2011.

Raonic, lui, n'a jamais remporté de tournoi junior majeur. La preuve que le succès chez les juniors n'est pas garant de l'avenir.

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