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Photos de Kates seins nus : le couple princier déposera une plainte au pénal

Photos de Kates seins nus : le couple princier déposera une plainte au pénal

Le prince William et son épouse Kate Middleton vont déposer lundi en France une plainte au pénal contre le ou les auteurs des photos de la duchesse seins nus, publiées vendredi dans le magazine français Closer.

Cette plainte pour « violation de la vie privée » du couple s'ajoute à une procédure civile déjà entamée contre Closer. Selon une source judiciaire citée par l'Associated Press, le couple princier ne demandera pas la saisie du titre, mais plutôt l'interdiction de tout retirage du magazine, l'interdiction de vendre les photos incriminées ainsi que leur utilisation sur des publications numériques.

Les clichés ont été pris par téléobjectif lors de vacances du couple en Provence, sur la terrasse d'une maison d'hôte dans le Lubéron.

Un journal irlandais, le Irish Daily Star, a reproduit samedi certaines photos, après quoi les deux groupes propriétaires du journal, Independent News and Media (irlandais) et Northern and Shell (britannique) ont offert leurs excuses.

Aucun autre journal au Royaume-Uni n'a publié les photos, ni même le Sun, le seul tabloïd ayant diffusé des photos du prince Harry nu lors d'une fête à Las Vegas.

Un magazine italien, Chi, s'apprête par ailleurs à diffuser les clichés lundi.

La directrice de la rédaction de Closer, Laurence Pieau, a soutenu que « ces photos n'ont rien de choquant, elles montrent une jeune femme bronzant seins nus, comme on en voit des millions sur les plages ».

De son côté, le rédacteur en chef du journal irlandais, Mike O'Kane, a affirmé sur les ondes de la chaîne publique BBC que si la diffusion des clichés semble être un problème en Grande-Bretagne, car la duchesse est la future reine « en Irlande, Kate Middleton est juste une célébrité parmi tant d'autres ».

Une loi française peu musclée

« La loi française protège la vie privée de façon quasi absolue », explique le spécialiste du droit de la presse, l'avocat Richard Malka. « Elle est l'une des plus protectrices en matière de vie privée et de droit à l'image. Toute photo d'une personne dans un cadre privé ne peut être publiée qu'avec son accord et la condamnation est quasi automatique », précise-t-il.

En dépit de la sévérité de la loi sur la vie privée, les conséquences demeurent plutôt minces. Techniquement, le Code pénal prévoit un an de prison et une amende de 45 000 euros (57 000 $). Mais, « le montant des dommages et intérêts octroyé est généralement assez faible et les publications prévoient ces montants dans leurs coûts de structures », explique l'avocate Isabelle Wekstein.

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