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Le pape exhorte le Moyen-Orient à dire « non » à la vengeance

Le pape exhorte le Moyen-Orient à dire « non » à la vengeance

Le pape Benoît XVI a lancé samedi un appel au calme dans le monde arabo-musulman, secoué par la guerre civile en Syrie et les violences liées à la sortie d'un film dénigrant le prophète Mahomet.

« Il s'agit de dire non à la vengeance, de reconnaître ses torts, d'accepter les excuses sans les rechercher, et enfin de pardonner », a déclaré le pape à la deuxième journée d'une visite de trois jours au Liban, ajoutant qu'il fallait « bannir la violence verbale ou physique ».

Le souverain pontife était reçu au palais présidentiel de Baabda près de Beyrouth, où étaient réunis des responsables du gouvernement, des diplomates étrangers et des dirigeants religieux, dont certains des communautés musulmanes.

Comme la veille, le pape a vanté la cohabitation des différentes communautés religieuses au Liban, soulignant qu'il n'était pas rare de voir dans une même famille les deux religions. « Si c'est possible dans des familles, pourquoi pas dans des sociétés entières? », s'est-il interrogé.

Les chrétiens libanais, des catholiques maronites pour la plupart, représentent près de 40 % de la population du pays d'environ 4 millions d'habitants. Le reste de la population est majoritairement musulmane, soit chiite ou sunnite.

« N'oublions pas que la liberté religieuse est un droit fondamental dont découle beaucoup d'autres droits », a déclaré Benoît XVI.

Deuxième temps fort de la journée, le pape se rendra samedi après-midi au patriarcat maronite de Bkerké où il rencontrera des jeunes venus de tout le Moyen-Orient.

Le Vatican est particulièrement inquiet de l'exode des chrétiens vivant dans la région. Lors de son discours, l'homme de 85 ans devrait exhorter les jeunes chrétiens à ne pas abandonner leur pays, à l'instar des chrétiens d'Irak qui ont quitté en masse leur pays après la guerre et la chute de Saddam Hussein.

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