Les marchés financiers en Europe réagissent à leur tour positivement à l'annonce de jeudi de la Réserve fédérale américaine (Fed) d'injecter plus d'argent pour soutenir l'économie des États-Unis. Le dollar canadien continue aussi sa progression.
En fin de séance, les bourses européennes étaient en nette hausse avec des gains de près de 2 % à Paris, de 1,2 % à Francfort et de 1,4 % à Londres. La veille, le Dow Jones avait terminé à un sommet en cinq ans et le NASDAQ a un niveau record en 12 ans.
« Le tempo est très positif, beaucoup d'investisseurs craignaient que la Fed repousse toute intervention au-delà des élections américaines de novembre », a expliqué le chef économiste Olivier Raingeard de la banque Neuflize OBC.
Les réactions du marché obligataire sont plus modestes, mais les taux d'emprunt de l'Italie sur 10 ans sont tout de même repassés sous les 5 %, soit une première depuis mars.
Concrètement, la Fed achètera pour 40 milliards de dollars par mois de titres sur les marchés financiers dès vendredi pour stimuler l'économie des États-Unis, qui peine toujours à se relever et à créer suffisamment d'emplois pour faire baisser le chômage, à 8,1 %. De plus, le taux directeur de la Réserve fédérale américaine devrait rester quasi nul, comme c'est le cas depuis trois ans et demi, au moins jusqu'à la moitié de 2015.
Le huard à un sommet en 13 mois
Pendant ce temps, le dollar canadien continue à rester élevé par rapport à la devise américaine. Il était vendredi midi à 1,03523 $US, après avoir atteint son niveau le plus élevé en 13 mois. En une semaine, le huard a augmenté de près de 2,5 ¢US.
D'après les analystes, la valeur du dollar canadien est stimulée notamment par les prix plus élevés du pétrole.