Une commission du gouvernement japonais a appelé vendredi à l'arrêt progressif de la production nucléaire d'ici 2030, un an et demi après l'accident à la centrale de Fukushima.
Le gouvernement devait donner ultérieurement son feu vert formel à cette mesure, tournant majeur dans la politique énergétique du pays.
Avant le tsunami du 11 mars 2011 et l'accident consécutif à la centrale de Fukushima, le plus grave depuis celui de Tchernobyl en 1986, le Japon comptait 50 réacteurs en fonctionnement.
Jusqu'à la remise en service de deux unités en juillet à Ohi (ouest du Japon), tous étaient à l'arrêt pour contrôles de sécurité, maintenance programmée ou mise hors service par le tsunami, comme à Fukushima.
Le nucléaire, avant le 11 mars 2011, constituait environ 30 % de la production d'électricité au Japon.